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Droits de santé sexuelle et reproductive : Des journalistes outillés par rapport aux messages concernant l’avortement

Publié le mercredi 11 novembre 2020  |  Fraternité
Atelier
© aCotonou.com par DA
Atelier d`échanges des professionnels des médias sur les crises sanitaires avec pour thème : l`exercice des métiers de presse en période de CoviD-19
Cotonou, le 15 octobre 2020, maison des médias ‘’ Thomas MEGNASSAN. A l`initiative de l`Union des Professionnels des médias du Bénin (UPMB) avec pour partenaire l’Union EUropéenne, il est organisé un atelier d`échanges sur la pratique des métiers de la presse (journalisme, graphisme, photojournalisme, réalisation, caricature...) en temps de crises sanitaires notamment de la Covid-19.
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Isac A. YAÏ ,

« Clarification des valeurs sur les Dssr (avortement) » tel est le thème de l’atelier qui a réuni du 06 au 07 novembre 2020 des professionnels des médias à l’hôtel No Stress de Grand. Organisé par l’Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpef), cet atelier vise à outiller les journalistes en ce qui concerne les messages à passer sur la sexualité en général et l’avortement en particulier. Cet atelier a permis aux professionnels des médias de savoir qu’il existe deux types d’avortement : l’avortement à risque et l’avortement sécurisé et que la législation sur l’avortement est restrictive au Bénin.
L’avortement est donc autorisé lorsqu’il s’agit d’une grossesse issue d’un viol, d’une malformation fœtale, de l’inceste, ou lorsque la vie de la femme enceinte est en danger. « Beaucoup de femmes décèdent dès suite d’avortements à risque parce qu’elles n’ont pas la bonne information et l’accès facile aux services de qualité en santé sexuelle et reproductive. Il était donc important de travailler avec les professionnels des médias qui pourront faire passer les bonnes informations dans la communauté. Il faut donc qu’ils soient neutres dans le message qu’ils passent. Ce serait donc plus professionnel de leur part s’ils ne passent plus des messages stigmatisants et discriminatoires. Il ne faut donc plus que les journalistes choquent dans leurs messages. Il faut qu’ils utilisent un langage beaucoup plus positif lorsqu’il s’agit de la sexualité », a expliqué Kader Avonnon l’un des formateurs à cet atelier.

Pour mieux outiller les journalistes, plusieurs activités ont été réalisées : des travaux en groupes, des communications, des questions réponses… Kader Avonnon et Hélène Peace Hlungbo, les deux formateurs se sont évertués à changer les idées accusatrices des journalistes sur auteurs de l’avortement. « Le résultat obtenu à l’issue de cet atelier est satisfaisant dans la mesure où les participants peuvent désormais opiner tout en étant neutre en ce qui concerne l’avortement. Nous sommes donc certains que les objectifs ont été atteints », a indiqué Kader Avonnon.
A en croire les formateurs, la suite de cet atelier concerne les productions d’articles sur les trois supports : Télévision, radio et presse écrite. Les meilleurs articles dans chaque catégorie seront primés. Les journalistes ont donc jusqu’au 23 novembre prochain pour déposer leurs œuvres à l’Abpf.
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