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Art et Culture

Restitution des œuvres culturelles du Bénin : le comité ad hoc mise en place par le Bénin et la France évalue le processus

Publié le jeudi 19 novembre 2020  |  aCotonou.com
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© aCotonou.com par DA
Restitution des œuvres culturelles du Bénin : le Comité ad hoc évalue la mise en œuvre du Programme de travail commun Bénin-France et fait des propositions
Cotonou, Bénin Royal Hôtel, le 17 novembre 2020.Session du comité ad hoc de mise en œuvre du programme de travail commun entre le Bénin et la France
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Le ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, et son homologue des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, ont lancé le mardi 17 novembre 2020 à Bénin Royal Hôtel, les travaux évaluatifs du comité ad hoc mise en place entre le Bénin et la France dans le cadre de la restitution des biens culturels. Après ces officiels, la cérémonie a connu la présence des cadres des différents ministères concernés, des responsables du comité ad hoc de la coopération muséale et patrimoniale (CCMP) et ceux de la partie française impliqués dans la mise en œuvre du Programme de travail commun.

À l’ouverture des travaux, le président du creuset, le Professeur Nouréini Tidjani-Serpos a rappelé la genèse du projet et les différentes étapes franchies depuis la signature le 16 décembre 2019, du Programme de travail commun pour la restitution des objets d’arts béninois présents dans les musées français. Il a surtout mis l’accent sur les dispositions dudit Programme et salué la synergie d’actions entre les cadres et responsables des deux parties. Dans ces propos, il a souhaité qu’une fois les objets rétrocédés à la partie béninoise, que ces objets fassent le tour des 77 communes du Bénin avant d’atterrir dans le musée dédié à les acceuillir.

À sa suite, l’ambassadeur du français, Marc Vizy, a félicité les différentes parties pour le chemin parcouru et l’Assemblée nationale et le Sénat français pour la qualité des débats aussi bien sur le principe d’inaliénabilité du patrimoine conservé dans les musées que sur l’universalité des patrimoines culturels. Il a également salué ce projet de partenariat visant à bâtir une politique muséale béninoise ambitieuse puis rassurer que la France y consacrera des moyens.

Pour sa part, le ministre Aurélien Agbénonci se réjouit de l’aboutissement progressif de cette requête de 2016 exprimée par le Président Patrice Talon. Il a salué la volonté de la partie française, notamment du président Macron, qui s’est montré favorable à cette coopération qu’induit la restitution de ces œuvres. Occasion pour lui d’inviter les cadres et responsables des deux parties à maintenir le cap en vue de l’aboutissement du projet.

Dans son allocution d’ouverture des travaux, le ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola a rappelé la détermination du président Talon à s’appuyer sur la richesse patrimoniale pour faire du tourisme une filière de développement économique et un outil de rayonnement à l’international. Mais, pour être dans cette dynamique de révélation de notre richesse culturelle, ces trésors qui reflètent l’histoire et la puissance traditionnelle des royautés doivent revenir au Bénin, a-t-il fait remarquer. Puis il a fait un récapitulatif des différents chantiers touristiques ouverts, des investissements dans les domaines patrimonial et muséal ainsi que des intrants de la mise en service des infrastructures muséales et patrimoniales.

À l’en croire, ceci conforte le lien entre l’agenda de la restitution des biens culturels et la mise en tourisme de la destination Bénin. Pour ce qui concerne les différents aspects du Programme béninois et français de travail commun, il a mis l’accent sur l’appui technique et financier à la construction des infrastructures, la prise en charge du volet « développement des compétences » des professionnels chargés de l’animation de la destination Bénin, l’appui du « fonds de solidarité prioritaire et innovant » et l’actualisation des ressources documentaires. Il n’a pas manqué de faire un inventaire des biens.

Pour finir, Jean-Michel Abimbola a souhaité que les travaux de cette session aboutissent à la l’élaboration de nouveaux éléments à mettre à la charge de la coopération bilatérale avec la France autour de l’économie culturelle après avoir rassuré les participants de sa disponibilité et celle de son collègue Agbénonci à les accompagner.



D.A
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