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Rentrée scolaire des juristes, politistes et sociologue à l’université d’Abomey-Calavi

Publié le jeudi 19 novembre 2020  |  aCotonou.com
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© aCotonou.com par Didier Kpassassi et Didier Assogba
Échanges entre le président de la cour constitutionnelle Joseph Djogbenou et les jeunes leaders du Bénin 2018
Cotonou, le 09 juillet 2018.Échanges entre le président de la cour constitutionnelle Joseph Djogbenou et les jeunes leaders du Bénin 2018 sur le thème : "les attributions de la cour constitutionnelle du Bénin
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Le professeur Joseph DJOGBENOU, président de la Cour constitutionnelle a donné le top de la rentrée universitaire de 4 entités universitaire d’Abomey - Calavi le 18 novembre 2020. Il s’agit du Centre de droit administratif et de l’administration territoriale (CeDAT), du Centre d’études sociologiques et de Science politique (CESPo), du Centre de recherches et d’études en droit et institutions judiciaires en Afrique (CREDIJ) et du Laboratoire d’analyse et de recherche en religion, espace et développement (LARRED).

Les professeurs et les doctorants de ces 4 unités de formations scientifiques ont échangé sur le thème : ‘’Société et réformes : une perspective croisée de vécus et perceptions à partir des sciences administratives, juridiques, politiques et sociales’’. Le panel était composé du professeur titulaire Joseph DJOGBENOU, agrégé des facultés de droit, droit privé et sciences criminelles, de l’Université d’Abomey-Calavi (CREDIJ), de Hygin KAKAÏ, agrégé de science politique (CESPo), Dodji AMOUZOUVI, Professeur titulaire de sociologie anthropologie (LARRED) et de Ibrahim David SALAMI, agrégé des facultés de droit, Vice-doyen de la Faculté de droit et de science politique (CEDAT).

Le grand invité de ce colloque est le leader de l’Union progressiste (UP). Bruno AMOUSSOU a parlé de son parcours d’homme politique, des initiatives entrepris par le Bénin depuis 1963 pour élaborer des politiques de développement. Ces politiques se sont souvent heurtées à la volonté des populations qui ne sont pas souvent associées aux méthodes de planifications. Alors, il juge bon d’exporter des solutions toutes faites, mais invite les chercheurs ou scientifiques à élaborer des solutions en communs accords avec les citoyens à la base.

Il sort le concept “il faut mâcher avant d’avaler’’. Pour lui, la colonisation est une réalité qui a ses impacts encore aujourd’hui. La société a besoin de savants pour orienter la démarche planifiée.

Quant au recteur de l’université d’Abomey-Calavi, Maxime da Cruz, la mutualisation des 4 laboratoires entre en ligne de compte pour les réformes entreprises par l’administration universitaire. La synergie des 4 laboratoires est la bienvenue, une prouesse qui célèbre les 50 ans d’existence de l’université. Le recteur invite les autres départements à emboiter le pas.

Pour aborder le thème du jour, le professeur DJOGBENOU a jugé nécessaire que les réformes contribuent à résoudre les problèmes liés aux besoins fondamentaux de l’homme. « L’intérêt de ce colloque doit être le lieu où les chercheurs s’interrogent sur le mécanisme pour leur permettre de mieux répondre aux besoins de la société .» Sa vision, c’est que « la recherche n’est scientifique que si elle aboutit à des solutions aux problèmes fondamentaux auxquels la société est exposée .»

Le professeur Ibrahim David SALAMI a actualisé le thème surtout sur les réformes du système partisan. Il a évoque la question du parrainage qui fait l’actualité au Bénin qu’il pense être une bonne chose, mais pas dans le contexte actuel où il ne favorise pas la paix.

Pour lui, le parrainage a toujours existé. Par contre, le poste de vice-président est la nouveauté de la nouvelle réforme.



D.A
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