Grande absente des débats actuels sur l’allègement de la dette africaine, la dette intérieure des États, est due par les États à leurs citoyens et à leurs entreprises. Beaucoup de pays africains plaident aujourd’hui pour une solution, car cette dette est généralement plus coûteuse que la dette extérieure, et elle empêche les pays africains de pouvoir relancer leur économie.
Pour les dirigeants et les économistes africains, il est illusoire de vouloir alléger le fardeau de la dette du continent sans prendre en compte la dette intérieure, encore appelée dette domestique. Shegun Adjadi Bakari est le conseiller économique du président togolais. Il explique qu’« aujourd’hui 50% de la dette africaine est due à des créanciers domestiques. Et cette dette est souvent de maturité courte, entre trois et cinq ans, et à des taux d’intérêt élevés. »... suite de l'article sur RFI