Une fois que moi, villageois, je mets pieds dans la ville de Péhunco, ce qui attire et retient mon regard, ce sont les sachets déchets qui jonchent toutes les routes intercommunales, notamment les RN7 et RN8 qui mènent respectivement à Kouandé/Guessou-Sud et Djougou/Kérou. Monsieur le Maire, Monsieur le chef d’Arrondissement, Messieurs les conseillers, Messieurs les Chefs quartiers, population de Péhunco, agissez pour limiter la pollution de la ville par les sachets dits non-biodégradables. Le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable est aussi interpelé. Il est aussi bien le ministre du Cadre de vie de Cotonou ou du Grand Nokoué que de Péhunco et de toutes les autres communes Bénin. Que ça soit un villageois comme moi, qui vient dire que les sachets rendent sales la ville de Péhunco, allez y comprendre que la ville est réellement et foncièrement sale du fait des sachets. Le villageois, intérieurement, se demande si les habitants de Péhunco ne voient point les sachets qui salissent leur ville. Peut-être que leurs yeux s’y sont habitués et la saleté ne leur fait plus aucun effet. Même le porc qui adore la propreté fini par tomber malade si la porcherie n’est pas rendue régulièrement propre par l’éleveur. Un esprit et un corps sains ne peuvent que cohabiter dans un environnement sain. Certes ! sous le contrôle du chef de l’arrondissement de Péhunco, M. Issaka OROUSSOUROU, la campagne mensuelle de salubrité est devenue une réalité dans la ville de Péhunco. Ainsi, le samedi 28 novembre, les élus communaux et locaux, les agents de la mairie, les représentants des associations socioprofessionnelles et les populations environnantes ont procédé au nettoyage de l’esplanade extérieur de l’agence de la Poste et celle de la CLCAM. L’initiative de la campagne mensuelle contre l’insalubrité est salutaire. Cependant, il faudrait aussi sensibiliser et disposer des poubelles publiques, pour recevoir les sachets non-biodégradables dont une loi en interdit l’usage. Vous vous demandez probablement, qu’est-ce que le villageois est allé faire en ville pour ne voir que des sachets plastiques partout. Retenez qu’ici au village nous avons presque terminé la récolte du maïs et du soja. On se prépare pour la battue, ordinairement appelée la chasse à la battue. Maintenant ce n’est pas la maladie d’Ebola qui sévit. C’est celle de corona, une maladie plus urbaine que rurale. J’espère que Messieurs le Maire de la commune de Péhunco et le Médecin Coordonnateur de la zone sanitaire des 2KP ne nous interdiront pas d’aller à la chasse à la battue comme en temps d’Ebola. Si les autorités autorisent la chasse cette année, il leur reste à régler l’épineux problème de sachets déchets. On dirait qu’à Péhunco, il y a usine qui produit les sachets. Mais tel n’est pas le cas.