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Présidentielle 2021 au Bénin: un leader de l’opposition critique la Cour africaine

Publié le samedi 5 decembre 2020  |  banouto.info
Élections
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Élections communales et municipales au Bénin.Quelques images dans un bureau de vote à Abomey-Calavi
Cotonou, le 17 mai 2020.Élections communales et municipales au Bénin.Quelques images dans un bureau de vote à Abomey-Calavi
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Un leader du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) n’est pas d’accord avec la Cour africaine qui ordonne l’abrogation de la Constitution modifiée avant la présidentielle d’avril 2021. Il s’agit de Alassane Soumanou Djimba. Il était l’invité de l’émission Actu Matin de la télévision Canal 3 Bénin, jeudi 03 décembre 2020.

Dans trois différents arrêts rendus contre le Bénin le 27 novembre et le 04 décembre 2020, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, suite aux requêtes de citoyens béninois, ordonne à l’Etat béninois de prendre toutes les mesures pour abroger la constitution révisée en novembre 2019.
Les juges de la juridiction basée à Arusha, en Tanzanie, ordonnent aussi à l’Etat de prendre les dispositions pour abroger le code électoral votée toujours en novembre 2019. Ces arrêts qui interviennent à quatre mois de la prochaine élection présidentielle n’enchante pas Alassane Soumanou Djimba, conseiller politique du parti d’opposition Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE).
« J’ai entendu des institutions internationales qui demandent à 4 mois, 5 mois [ de l’élection présidentiellede changer la constitution. Ils ont mis le feu en Guinée, Alpha a gagné, ils ont allumé un autre feu en Côte d’Ivoire, Ouattara a gagné », a déploré Alassane Soumanou Djimba, qui fut ministre d’Etat sous l’ancien président Thomas Boni Yayi.
« Mais à six mois ? C’est même contraire aux textes qu’ils défendent. Qu’elle constitution on va réviser ? », a-t-il lancé faisant, sans doute, allusion au protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Ce protocole interdit toute « réforme substantielle de la loi électorale » dans les six mois précédent les élections sans le consentement d'une large majorité des acteurs politiques.
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