Après nos publications successives sur les soupçons d’irrégularités enregistrées dans les formalités d’acquisition de certains véhicules réformés à la Caisse autonome d’amortissement et le favoritisme noté dans certains recrutements et nominations au sein de cette structure sous tutelle du ministère de l’Economie et des finances, nous voici à l’acte III de ce feuilleton relatif à certaines pratiques de gestion de l’actuel Directeur général Arsène Dansou. En dehors des deux premiers dossiers précédemment évoqués et à propos desquels il n’a pas daigné répondre au nom du principe du contradictoire, le Dg Caa ne traite pas comme il se doit ses collaborateurs. Des informations dont nous disposons, il aurait l’habitude de tenir délibérément des propos discriminatoires à l’endroit de certains de ses collaborateurs en raison de leur conviction religieuse, notamment à l’un d’eux qui portait, en 2019, un pin’s discret, mais suspect à ses yeux. Le Directeur général aurait même insinué que sous sa direction, cela ne sera pas le critère de nomination des cadres. Il aurait tenu un tel propos en comité de direction. Certains de ses collaborateurs pourront même en témoigner contre lui s’ils sont de bonne foi. On se demande pourquoi cette stigmatisation alors qu’au cœur même de notre Constitution, l’essence même de notre État, il est marqué que tous les citoyens sont égaux devant la loi et que, par conséquent, ils ne devraient subir aucune discrimination de quelque nature que ce soit. Malheureusement, le Dg Mahougnon Arsène Dansou n’est pas prêt à faire triompher la vérité en apportant tout au moins sa version des faits ainsi que les preuves.