« …Nous sommes ici à Dassa-Zoumé dans le cadre d’un atelier d’imprégnation et de renforcement des capacités des Parlementaires membres du réseau des Parlementaires Africains de lutte contre la corruption antenne Bénin. Nous sommes ici, parce que nous avons senti la nécessité au niveau des Parlementaires qui ont toujours participé à tous les mécanismes à mettre en place pour une lutte efficace contre la corruption. Nous avons senti cette nécessité de nous retrouver pour continuer à réfléchir sur ce que nous faisons parce qu’on était en hibernation du fait des dernières élections législatives qui n’ont pas permis à certains membres de notre réseau de renouveler leur mandat. Nous nous sommes réunis pour voir ce qui se fait non seulement au Bénin mais aussi dans le monde. Et de ce point de vue, trouver le mécanisme pour que nous ayons véritablement un plan de travail annuel 2021; poursuivre le travail au niveau béninois et africain. C’est depuis 2011 que nous avons créé APNAC Bénin. Je rappelle au passage qu’avec le président de l’Assemblée nationale Louis VLAVONOU et moi-même, nous avons depuis 2010 travaillé à la rédaction des textes de base à Dakar pour la mise en place de APNAC Afrique. Nous avons été de ce fait les grands pionniers de l’élaboration de ses textes fondamentaux pour l’Afrique et ce n’est qu’en 2011 que le Bénin a connu la mise en place du réseau et avec pour coordonnateur l’actuel président de l’Assemblée nationale Louis VLAVONOU. Étant président de l’Assemblée nationale, il est d’office le président de APNAC-BENIN et j’en suis le coordonnateur. Alors nous avons estimé qu’avec le bon qualitatif que fait le Bénin en matière de lutte contre la corruption, puisque le Bénin a gagné 15 places positivement selon le classement de Transparency International le plaçant ainsi au Top 10 des pays les moins corrompus ; que pouvons nous continuer à faire, quels sont les apports des Parlementaires pour continuer à veiller à ce que les quelques rares poches de corruption qui existent encore dans notre pays, quelles seraient notre partition pour accompagner le gouvernement pour que véritablement nous puissions être en état de veille permanent pour lutter efficacement contre la corruption ? Alors nous avons senti cette nécessité aujourd’hui d’abord de faire les textes fondamentaux au delà du PTA dont j’ai parlé précédemment, voir comment nous allons structurer notre réseau Parlementaire de lutte contre la corruption section béninoise et fondamentalement nous organiser pour que véritablement à travers les points focaux qui sont connus et dont les synthèses des rapports que nous envoie souvent le gouvernement à travers le Ministre de l’Économie et des Finances que nous puissions être en phase avec le gouvernement pour toucher les poches de corruption qui existent encore au Bénin et les accompagner. Nous avons déjà dit que la lutte contre la corruption tient seulement en deux mots: prévention et répression. Donc pour lutter contre la corruption, il faut d’abord travailler à la prévenir et après la réprimer. Il y avait trop d’organes qui étaient à charge de veiller à ça et c’était des organes lourds qui n’avaient pas vraiment de responsabilité. Aujourd’hui, nous avons des textes, des structures qui sont là et qui sont en état de veille et effectivement lutte efficacement contre la corruption. Le Bénin fait partie aujourd’hui des rares pays qui luttent efficacement contre la corruption et nous allons poursuivre sur la même lancée. »