Les auteurs de pollution sonore dans le viseur du Procureur de Cotonou. Alors que la pollution sonore rime avec les périodes de fêtes de fin d’année, le Procureur de la République du TPI de Cotonou met en garde.
Pour des fêtes de fins d’années dans la quiétude, les Officiers de police judiciaire (OPJ) ont été instruit par Mario Mètonou, Procureur de la capitale béninoise, contre les auteurs de pollution sonore. « Les OPJ connaissent déjà la procédure à appliquer… Lorsqu’il y a une pollution sonore quelque part, le premier acte pour les officiers, c’est déjà de vérifier si les décibels émis sont conformes. S’il y a dépassement, la procédure dans un premier temps, c’est de verbaliser ceux qui seront pris et s’il y a récidive, c’est de les présenter au parquet », indique le procureur Mario Mètonou.
Au parquet les auteurs encourent tant une peine financière qu’une peine privative de liberté. L’amende se chiffre à cinq cent mille francs Cfa et une peine de trente jours de prison.
Les bars et certaines églises sont pointés du doigt. « Nous allons vers une période au cours de laquelle vous voyez des entreprises qui installent de très grands haut-parleurs au bord des voies et mettent la musique au-delà des décibels autorisés. C’est aussi une période où vous avez des buvettes qui mettent la musique au-delà des normes, très tard la nuit et parfois jusqu’au petit matin, empêchant ainsi les riverains de dormir. Enfin, c’est une période où d’aucuns considèrent qu’il faut renouer un peu plus avec la spiritualité et, sous ce seul prétexte, vous avez de petites églises aux coins des rues qui font des veillées jusqu’à des heures très tardives et qui empêchent les gens de se reposer… », a déploré le Procureur.
La vigilance sera de mise du côté de la Brigade de protection du Littoral et de la lutte anti-pollution.