Ils sont quatre (4) pour la course du fauteuil à la présidence de la CAF. Il s’agit d’Augustin Senghor (Sénégal), Jacques Anouma (Côte d’ivoire), Patrice Motsepe (Afrique du Sud) et Ahmad Yahya (Mauritanie). Pourtant, sur les quatre candidats, les trois sont issus de l’Afrique de l’Ouest, même si la Mauritanie est considérée par certains, comme une candidature arabe.
Cependant, lors du tournoi UFOA de la zone B, les deux hommes, Augustin Senghor et Anouma, ont été aperçus en tête-à-tête, samedi dernier à Cotonou.
On peut se demander alors, si les deux hommes travailleraient pour une candidature unique ouest-africaine à la présidence de la Confédération Africaine de Football ; même si rien n’est encore officiel.
Une alliance est donc possible pour Augustin Senghor et Jaques Anouma. Comme l’avait annoncé le candidat du Sénégal, il y a quelques semaines sur les antennes de RFI.
« Je n’écarte rien, j’ai parlé d’une démarche pan-africaniste, ces derniers temps, si on trouve un accord, c’est tant mieux. Il y a le temps pour discuter » avait lancé Me Senghor, avant de révéler que « même pendant les élections, il y a la possibilité de trouver des accords ».
Ce discours était pourtant bien accueilli par son homologue et ancien président de la fédération ivoirienne de football. On peut lire dans le journal « Stade » que l’Ivoirien pense déjà à cette éventualité. « Avec mon frère Augustin Senghor du Sénégal, nous pensons déjà à cette éventualité. On pense que l’idéal serait que l’Afrique de l’Ouest parte unie. À partir du moment où c’est une volonté commune » avait répondu Anouma, avant d’ajouter que « le consensus se fera tout doucement. Mais ça ne se fera pas d’un coup de baguette magnifique ».
Sur ce, les deux hommes ne sont pas contre l’idée d’une candidature unique. Ainsi, on peut dire qu’il travaille déjà en ce sens puisqu’ils étaient tous les deux à Cotonou (Benin) pour assister à la finale du UFOA B, remportée par le Ghana devant le Burkina Faso.
Toutefois, ce patch entre l’expérience de Jacques Anouma, ancien président de Fédération Ivoirienne de Football, qui été longtemps l’opposant du président Issa Ayatou, et le membre du comité exécutif de la CAF, Augustin Senghor, président de la fédération sénégalaise de football, qui incarne l’avenir de l’instance, peut peut-être redonner au football africain une autre image sur le plan international après l’incident avec président sortant, Ahmad Ahmad, qui est suspendu par la FIFA pour une affaire de corruption.