Gestion des fonds publics : la CENA outille les partis politiques sur les procédures

Publié le jeudi 24 decembre 2020 | Fraternité

© Autre presse par DR
Emmanuel Tiando, président de la Commission électorale nationale autonome (Céna)

Au pas, la Cena met les acteurs intervenant dans l’utilisation des fonds publics pour la présidentielle de 2021. Le 15 décembre 2020 à Bohicon, l’institution en charge d’organiser les élections a en effet organisé un atelier d’appropriation du Plan comptable et des procédures de contrôle de gestion des fonds publics au profit des partis politiques et les acteurs de la chaîne des dépenses.

En effet, en faveur de réformes intervenues dans le cadre du financement des partis politiques, les partis politiques bénéficiaires sont tenus d’assurer une bonne gestion des ressources qui leur sont allouées. Ainsi, la Cena présidée par Emmanuel Tiando a tenu à outiller les acteurs de la chaîne des dépenses publiques et les partis politiques sur le plan comptable en vigueur ainsi que les procédures de gestion et de contrôle des fonds publics. Au titre de l’exercice budgétaire 2020, le Gouvernement a mis à la disposition des partis politiques par le canal de la Cena le montant de 1,5 milliards de Fcfa.

Il y a quelques semaines, une partie de ces fonds a été remise aux partis politiques éligibles. « Ce sont des fonds publics. Leur utilisation et leur gestion obéissent à des règles dont la méconnaissance ou la violation peuvent entrainer des conséquences préjudiciables pour leurs acteurs », a martelé Emmanuel Tiando.

Pendant cinq jours, les communications sont allées dans le sens de l’appropriation de l’Ohada révisé, l’implémentation du cadre juridique du financement public des partis politiques, la procédure de gestion des fonds publics, l’élaboration et l’exécution du budget de fonctionnement des partis politiques et le budget des campagnes électorales, le contrôle des comptes. Pour Latifou Djigla, Directeur Adjoint de Cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances, cet atelier vient à point nommé en ce sens qu’il permettra aux partis politiques d’éviter de tomber dans les pièges de mauvaise gestion.

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