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Albert Agassounon au sujet de la Présidentielle de 2021 : « “Les démocrates” doivent aller arracher leurs 16 parrains avant que le stock ne tarisse »

Publié le lundi 28 decembre 2020  |  Le Matinal
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© aCotonou.com par DR
Le logo du parti de l`opposition ``Les Démocrates ``
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Formation politique de l’opposition ambitionnant de conquérir et de gérer le pouvoir, “Les démocrates” doivent déjà se mettre dans la compétition à quelques mois de la tenue de la Présidentielle de 2021. C’est ce que pense Albert Agassounon, fonctionnaire de la Bceao à la retraite. Il l’a martelé ce dimanche 27 décembre 2020 sur l’émission “L’entretien” de la chaîne de télévision E-Télé. Selon lui, plutôt que de militer pour qu’on saute le verrou du parrainage, il est de leur intérêt de vite aller à la conquête des 16 parrains exigés par le Code électoral avant qu’il ne soit trop tard. « Il faut que “Les démocrates” se mettent déjà en compétition pour arracher leurs 16 parrains avant que le stock ne tarisse. La compétition commence avec la quête des parrains », a-t-il fait savoir. Pour l’invité des journalistes Théodule Hounsa et Angèle Toboula, cette ambition de ce parti de l’opposition nouvellement créé de contraindre les autorités béninoises à sauter le parrainage n’est pas réfléchie. Changer le parrainage, a-t-il dit, c’est revenir en arrière. C’est revenir à l’ancien Code électoral qui prévoit 250 millions pour la caution. « Aujourd’hui, il faut payer 50 millions de francs FCfa. Cela veut dire que le candidat gagne 200 millions de francs Cfa, parce que le parrainage n’est pas payant », a-t-il laissé entendre. Dans cette veine, Albert Agassounon déconseille le chantage politique à cette classe politique qui, pour les récentes élections, a préféré la politique de la chaise vide. Le chantage politique, ceux qui en usent auront leurs yeux pour pleurer après. « Dans le chantage, il y a la mauvaise foi. Il y a une façon malpropre à avoir l’autre à l’usure. Quand vous faites cela et que Dieu protège l’autre et qu’il échappe à votre chantage, vous n’avez pas ce que vous voulez. Je ne souhaite pas qu’on utilise le chantage pour ramener le désordre au Bénin. Il faut que le pays avance, parce que les hommes vont passer », a-t-il exhorté.


La rédaction
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