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Actualité nationale : Les grands faits politiques de l’année 2020

Publié le lundi 28 decembre 2020  |  Le Matinal
Patrice
© aCotonou.com par DR
Patrice Talon,Président de la République du Bénin
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L’année 2020 a été marquée par la pandémie du Covid-19 qui n’a épargné le Bénin. L’organisation à bonne date des élections communales dans le respect des gestes barrières. D’autres faits politiques marquants ont été enregistrés dont les procès de Komi Koutché et Léhady Soglo, la tournée de Patrice Talon dans les Communes du Bénin.

Les électeurs béninois se sont rendus aux urnes, dimanche 17 mai 2020, pour élire leurs conseillers municipaux. Un scrutin terni par les risques de contagion au Coronavirus et les appels au boycott de plusieurs partis d’opposition. “Pas d’incident majeur à la mi-journée”, a relevé la plateforme des Organisations de la société civile lors d’un point de presse. Une tendance qui semble s’être confirmée tout au long de la journée sur l’ensemble du territoire. Après avoir un temps envisagé le report du scrutin en raison de la pandémie, le gouvernement décide finalement de l’organiser à la date prévue. Douze millions de masques de protections ainsi que du gel hydroalcoolique sont ainsi acheminés afin d’être. Un total de 18 150 candidats concourent au scrutin. Les élections législatives d’avril 2019 voient la Commission électorale nationale autonome (Céna) ne valider que deux listes présentées par des partis soutenant le président Patrice Talon, soit l’Union progressiste et le Bloc républicain. Malgré plusieurs semaines de dialogue, le pouvoir et l’opposition ne parviennent à s’entendre, et les législatives ont lieu avec ces seuls deux partis. Comme attendu, le scrutin est marqué par une abstention massive, tant chez l’opposition que parmi une partie des partisans du gouvernement. Un dialogue politique s’engage pendant six mois et aboutit cependant à un accord sur les règles de participation aux élections. Les partis ne peuvent plus désormais participer au sein d’alliances, et doivent présenter des candidats dans chaque circonscription afin de concentrer les voix à des formations de réelle envergure nationale. Lors des municipales de 2020, qui impliquent 546 arrondissements, seuls cinq partis parviennent ainsi à voir leur participation validée en amont par la Céna, contre 34 listes de partis ou d’alliance de partis aux municipales précédentes en 2015. 1815 conseillers sont élus dans les 546 arrondissements des 77 Communes du Bénin, selon un mode de scrutin proportionnel plurinominal avec une double seuil électoral : pour pouvoir obtenir des sièges dans une circonscription, un parti doit obtenir au moins 10 % des suffrages exprimés au niveau de la circonscription ainsi qu’au niveau national. Seuls trois partis franchissent le seuil électoral de 10 % des voix au niveau national.

Komi Koutché condamné par défaut à 20 ans de prison et 100 millions d’amende

L’affaire dite Fnm a été vidée par les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Absent au procès, l’ancien ministre des Finances, Komi Koutché a été condamné par défaut à la réclusion criminelle à temps de 20 ans et à une amende de 100 millions vendredi 3 avril 2020. La Cour a délivré un mandat d’arrêt international et ordonné la saisie de ses biens. Ses deux co-accusés, en détention préventive depuis près de deux ans, ont été également fixés sur leur sort. Edenakpo Babanonla et Koundé Yves sont condamnés chacun à 7 ans d’emprisonnement ferme et à 100 millions d’amende. Quant aux sieurs Sidi Ali et Vincent Michodjehoun, les juges ont simplement prononcé leur acquittement. Ils étaient poursuivis pour détournement et blanchissement de capitaux dans le cadre de sa gestion du Fonds national de la microfinance. Tout est parti d’un audit financier, commandé par Patrice Talon en 2017, après le constat de graves irrégularités et des pertes énormes de ressources financières dans la gestion du Fnm. Komi Koutché était absent au procès. Son avocat a présenté une lettre d’excuses qui explique qu’il est confiné aux États-Unis où il réside, pour cause de Covid-19. La lettre ne sera pas prise en compte, ce qui fait dire à Me Théodore Zinflou que le Bénin est « un désert de compréhension ».

Léhady Soglo condamné à 10 ans de prison ferme par la Criet pour abus de fonction

L’ancien maire de Cotonou est fixé sur son sort dans le dossier de malversations financières à la municipalité de Cotonou. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a condamné Léhady Soglo à 10 ans de prison ferme et 5 millions FCfa d’amende. Reconnu coupable pour abus de fonction, Léhady Soglo écope de 10 ans de prison ferme, 5 millions FCfa d’amende. En exil depuis plus de 02 ans, il a été condamné par défaut avec un mandat d’arrêt international décerné à son encontre. Opposant au régime de Patrice Talon, Léhady Soglo a dû prendre la clé des champs suite à l’éclatement de ce dossier de malversations financières. Tout a commencé par une audition dirigée par Modeste Toboula, Préfet du Littoral au moment des faits. Sentant son arrestation, le fils de l’ancien président de la République s’est exilé en France. Avec un revenu par habitant qui passe de 870 dollars à 1 250, le Bénin se retrouve depuis le 1er juillet dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire comme le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Sénégal. Il était jusqu’ici considéré comme un pays à revenu faible. C’est un classement de la Banque mondiale. Une performance historique rappelée par Patrice Talon, lors de son discours du 60e anniversaire de l’indépendance du Bénin. Un nouveau statut qui suscite des attentes fortes chez les syndicats et les associations de consommateurs.

Budget de l’Etat : Le Parlement approuve 2452 milliards 2021

C’est à l’unanimité des députés présents et représentés le mardi 08 décembre 2020 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo que le budget général de l’État, gestion 2021 a été voté. Un montant de 2.452.192.000.000 FCfa mis à la disposition du gouvernement pour sa politique dans différents domaines. Ce qui a focalisé les attentions c’est le volet social de cet instrument budgétaire. Sous la férule de Louis Vlavonou, les députés de la 8ème législature ont voté le projet de budget général de l’État, gestion 2021.

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Désormais en mesure de maitriser les repères d’analyse des mesures de lutte contre la pauvreté dans la loi de finances et de connaïtre les mesures sociales contenues dans le projet de loi de finances, gestion 2021. Avec un Pib qui devrait avoir atteint, en 2020, 8814 Mds XOF (15,4 Mds Usd) pour une population estimée à 12,1 millions d’habitants, le Bénin est entré dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire (tranche inférieure) avec Pib/habitant de 1250 USD. L’économie est tournée vers l’agriculture et les industries de transformation des produits issus de l’agriculture, secteurs largement centrés sur les deux produits d’exportation que sont le coton et l’anacarde et vers le commerce. Le secteur primaire représente 28,1% du Pib, le secteur secondaire 14,6% dont 6% pour les industries agroalimentaires et 4,4% pour le Btp, le secteur tertiaire 48,8% du Pib dont 13% pour le commerce et 9% pour le transport. Les exportations (498 Mds FCfa en 2019) sont très concentrées sur trois catégories de produits, à savoir le coton fibre (53% des exportations du pays), la noix de cajou (9% des exportations) et les oléagineux (4,7% des exportations).

L’indice de développement humain (0,52) reste faible et classe le Bénin, en 2019 comme en 2018, au 163ième rang mondial sur 189 pays. Le climat des affaires reste perfectible même si le Bénin a gagné 4 places lors de l’enquête « Doing Business 2020 » (149ième/190 au lieu de 153ième un an plus tôt).

Conjoncture économique

L’accélération de la croissance, sensible en 2018 puisqu’elle est passée en un an de +5,7% à +6,7% s’est poursuivie en 2019 avec un Pib en hausse de 6,9%, malgré la fermeture de la frontière nigériane depuis le 21 août 2019. En 2020, le Bénin a toutefois été confronté à deux chocs exogènes, celui de la crise avec le Nigéria qui perdure et celui de la pandémie de Covid 19. Les dernières projections font état d’un ralentissement l’activité qui resterait toutefois positive avec un taux de croissance du Pib de 2% et d’un rebond de 5% attendu en 2021. Si les secteurs portuaire, du transport, de l’hôtellerie-restauration ont été particulièrement touchés, le Bénin a pu compter sur la bonne tenue de la récolte cotonnière avec 715 000 T de coton-graine, en progression de 5,4% par rapport à l’exercice précédent, et sur les grands chantiers d’infrastructure dans le cadre du Programme d’actions du gouvernement pour soutenir l’activité.

L’inflation a connu en 2020 une accélération due en partie à la hausse des prix des produits agro-alimentaire. Après +0,8% en 2018 et -0,9% en 2019, elle devrait se situé à 3% en moyenne annuelle soit le plafond retenu dans les critères de convergence de l’Uemoa. La tendance 2021 devrait être orientée à un ralentissement de la hausse des prix avec l’anticipation d’une inflation de 2%, toujours en moyenne annuelle.

Politique budgétaire

Le déficit budgétaire exprimé comme le solde global, base engagements dons inclus, a poursuivi sa décrue jusqu’en 2019. Il est tombé en 2019 à 0,5% du Pib et devait s’établir à 1,8% du Pib en 2020 avant d’être revu à 5,1% en raison de l’impact de la pandémie. Le gouvernement béninois affiche sa volonté de revenir à 3 % dès 2022.

La situation budgétaire de l’État s’est trouvée sous pression en 2020 en raison du double impact d’une baisse des revenus domestiques dus à la crise sanitaire (y compris les réductions fiscales temporaires) mais aussi à la crise nigériane et de dépenses accrues. Ce sont ainsi 200 Mds Fcfa (environ 2,3 points de Pib) de recettes fiscales qui ne devraient pas être collectés par rapport à l’objectif de la Lfi 2020. Parallèlement, les dépenses s’accroissent de 200 Mds XOF, à cause des charges additionnelles qui ont pesé sur le secteur de la santé, des transferts vers les populations vulnérables et vers les secteurs économiques touchés (par exemple subventions aux hôtels) mais aussi d’une accélération de l’investissement public, soutien de l’économie, dont les allocations sont passées de 500 à 556,8 Mds Fcfa.

Situation de la dette

La dette publique béninoise à fin septembre 2020 s’établit à 4 290 Mds Fcfa (6,5 Mds EUR) – 48,7% du Pib- dont 46,6% de dette interne -1997 Mds Fcfa soit 3 Mds EUR- et 53,4% de dette extérieure – 2293 Mds Fcfa soit 3,5 Mds EUR-. Le reprofilage intervenu entre fin 2018 et début 2019 ainsi que l’émission d’un eurobond de 500 M EUR en mars 2019 avait contribué à inverser le poids respectif de la dette interne et de la dette extérieure qui s’établissaient, fin 2018, respectivement à 53% et 47% pour une dette totale de 3252 Mds XOF (4,96 Mds EUR).

Les mesures sociales 2021 à la loupe!

C’est dans le rapport de présentation de la loi de finances gestion 2021 que sont déclinées de manières générales les mesure sociales prévues dans la loi de finances gestion 2021 ; on y lit que : « Après quatre années de réformes et de consolidation des bonnes pratiques de gestion des finances publiques, le gouvernement poursuit et renforce à travers le budget de l’Etat pour la gestion 2021, les stratégies et mesures d’amélioration des conditions de vie des populations en général, et d’assistance aux couches les plus vulnérables en particulier. L’engagement du gouvernent en faveur du social à travers un modèle en perpétuelle amélioration depuis 2016, s’est renforcé dans le projet de budget de l’Etat pour la gestion 2021, en raison, entre autres, des répercussions négatives de la pandémie du Covid-19 sur les couches sociales déjà fragiles et dans les domaines d’activités des artisans. L’évolution en volume des efforts financiers de l’Etat en faveur du social illustre la détermination du gouvernement à donner du sens au renforcement des services sociaux de base et au développement équilibré et durable de l’espace national, portés par les axes 6 et 7 du Programme d’actions du gouvernement (Pag 2016-2021) ». Il y est noté également que : « Dans la réalité, les fonctions de l’Etat qui adressent cette ambition du gouvernement, en l’occurrence les fonctions santé et protection sociale, protection de l’environnement et assainissement, loisirs, sport et culture, affaires économiques et équipements, l’éducation, etc., cumulent une part importante des crédits ouverts au budget de l’Etat pour la gestion 2021. Pour l’année 2021, les ressources décaissées au profit de ces fonctions représentaient 47,24% des prévisions de dépenses du budget général contre une moyenne de 27,5% entre 2016 et 2019 et une estimation 43,4% attendu pour l’année 2020 ».


Hormis la poursuite en 2021 des actions/mesures phares de la gestion 2020, à l’instar du programme national d’alimentation scolaire intégré, de la consolidation depuis 2016 des mesures de gratuité dans le domaine de la santé, du nouveau programme d’allocations universitaires au profit des non secourus et non boursiers de la première année, de la gratuité des frais de scolarité, du maintien des mesures incitatives dans maintes domaines, de nouvelles mesures portant l’ambition sociale du gouvernement au titre de la gestion 2021 sont introduites au budget de l’Etat, gestion 2021dans plusieurs domaines. Il s’agit par exemple pour ce qui concerne le secteur de la santé de l’élargissement du paquet des vaccinations gratuites à la méningite et à l’hépatite qui intègre dès l’année 2021, le cycle régulier des campagnes de vaccination. On peut aussi retenir comme mesures sociales : La poursuite de la mise aux normes des espaces publics de protection sociale dans les communes ; l’opérationnalisation du projet « Assurance pour le Renforcement du capital Humain » ; la réforme de la modernisation du système d’identification des personnes ; Objectifs du Développement Durable à l’horizon 2030 : des projets structurants pour anticiper la réalisation de l’accès universel à l’eau potable aux populations ; renforcement de la politique d’accès à l’éducation pour tous : la consolidation du programme intégré d’alimentation scolaire ; un programme spécial d’emploi au service de l’entreprise et de l’entreprenariat. ; des solutions numériques pour garantir la poursuite des enseignements dans les universités publiques.

Tournée dans les Communes du Bénin: « Nous ne sommes pas condamnés à la pauvreté »

Le palais des Congrès de Cotonou et ses alentours étaient bondés samedi 12 décembre 2020 de femmes des marchés, étudiants, jeunes, artisans, travailleurs de tous ordres, acteurs culturels, troupes de danse et de ballets, joueurs… pour accueillir le président Patrice Talon. Pas un seul quartier n’est oublié dans la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement 2016-2021. Les projets dont elle a bénéficié sont si nombreux que le maire n’en détient pas la liste exhaustive. Luc Atrokpo a cité entre-autres la création de la Société de gestion des déchets, le projet de modernisation des vingt marchés dont neuf en cours d’achèvement, le boulevard de la Marina (5,16 km de bitume + 55 mètres de bretelles), la statue de l’amazone pour un nouveau visage touristique de Cotonou, le projet Asphaltage avec pour avantage, une nette amélioration de la mobilité. A cela s’ajoutent les projets contournement Nord de la ville, le projet de gestion des eaux fluviales de résilience urbaine, l’achèvement des travaux de densification des côtes avec de nouveaux épis, la lutte contre l’érosion côtière, des travaux mobilisateurs d’intérêt collectif, des projets hautement sociaux comme par exemple l’Arch, le renforcement de la disponibilité de l’énergie, l’aménagement de l’aéroport de Cadjèhoun, la création de milliers d’emplois pour la jeunesse…

Comme il a eu à le faire dans les 59 Communes sillonnées avant Cotonou, le président Patrice Talon a une fois de plus magnifié la « renaissance du pays ». Il a invité ses compatriotes à croire en eux et au travail abattu par l’ensemble des Béninois depuis avril 2016. Le pays change et avec lui, tous ses habitants, a-t-déclaré.

«Même si l’urgence pour nous est de donner satisfaction à ces besoins, nous avons fait l’essentiel. Le rythme auquel nous travaillons est impressionnant. Dans presque tous les domaines, nous avons donné à nous-mêmes et au monde entier la preuve que le Bénin est capable de faire face à ses besoins d’aujourd’hui, de demain et d’après-demain et d’engager une dynamique», a déclaré le président Patrice Talon. « Notre action ne sera durable que si le fruit donne la mesure de notre difficulté. J’ai la conviction que notre pays est déjà un autre pays, que plus rien ne nous effraie, que le Bénin en vérité est une grande nation… Nous avons tenu fermes sur les réformes et jour après jour… Le vrai bilan de notre action depuis quatre ans, c’est notre capacité à faire face à nos besoins de manière durable», a ajouté le chaf de l’Etat.

Samedi 05 décembre 2020 pour la dernière étape de cette 17ème journée du périple de reddition de comptes, le président Talon s’était rendu à Porto-Novo. Une marée humaine l’y attendait. Le chef de l’était s’est d’ailleurs offert un bain de foule exceptionnel. Porto-Novo a bénéficié lors du premier mandat du président de la République de 23.391 mètres linéaires de rues asphaltées dans la première phase du projet Asphaltage, le bitumage de la route Porto-Novo-Akpro-Missérété-Pobè, le projet de gestion des déchets ménagers solides du Grand Nokoué, la construction en cours des marchés de Ouando et de Ahouangbo et 74, 650 milliards investis pour l’énergie électrique au titre du renforcement et de l’extension du réseau dans les localités urbaines. « Quand je veux me sentir moi-même et prendre de l’inspiration, c’est à Porto-Novo que je viens », lance-t-il à l’endroit d’un public en extase. Très méthodique, il structure son bilan autour de l’explication de qui sont les Béninois, les incidents de parcours dans la vie du pays pour constater ce qu’ils sont devenus qui était en réalité leur vraie nature au regard des progrès accomplis en moins de 5 ans avec les mêmes hommes. « Depuis 5 ans, nous avons vaincu la fatalité et c’est ce que cette génération va laisser dans la mémoire des Béninois. Nous avons réussi le miracle.” Le chef de l’Etat poursuit en reconnaissant que l’état de Porto-Novo était déplorable et la risée de tous mais cette ville était à l’image de toutes nos communes. “En quoi Cotonou donnait envie aux Béninois qui ont vu autre chose”, s’est-il interrogé avant d’expliquer que Porto-Novo était la synthèse de ce que nous étions : sans ambition, sans talent, sans sérieux. : “Je vais chercher les mots pour dire ma révolte de ce que nous étions… Pris individuellement, nous sommes bons au point de complexer les autres. Mais nous-mêmes avons honte du Bénin… Depuis un peu plus de 4 ans, nous avons commencé quelque chose qui nous donne de la fierté. Nous avons commencé à retrouver de la dignité. C’est ce que nous avons fait depuis 4 ans, réveiller notre talent. Ce sont les mêmes qui réussissent cette transformation. Si c’est valeurs n’étaient pas en nous, elles ne sauraient rejaillir subitement.” A-t-il ajouté.

Vendredi 11 décembre 2020, à la 59ème journée sa tournée dans les Communes du Bénin, c’est Abomey-Calavi qui a accueilli Patrice Talon et sa délégation. Le Président Talon, plus d’une heure durant, s’est employé à expliquer à ses concitoyens les recettes de cette magie, expression qu’il a empruntée au maire, pour préciser que c’est ce principe fondateur qui va au-delà des réalisations.

L’effectivité des 12 départements avec un rôle central pour sa Commune qui va abriter une cité administrative, l’achèvement à moindre coût de la centrale thermique de Maria-Gléta 2 qui amorce la révolution énergétique, la mise en œuvre du Programme des cantines scolaires, la dynamique sportive générée par les stades communaux omnisports, le projet Assurance pour le Renforcement du capital humain, dans ses volets Assurance maladie et microcrédit Alafia, les 11 mille logement sociaux à Ouèdo (Abomey-Calavi) , l’érection du pont de Womey, la mise sur orbite économique de la commune avec les travaux du Marché de gros qui sera une version améliorée de Tokpa et la construction du marché moderne de Cococodji, Bénin, c’est le rythme, la qualité et la quantité qui font que nous sommes euphoriques… Ce n’est que le début du commencement. Un début qui nous donne la certitude que nous sommes capables. L’heure du Bénin est arrivée… Nous nous sommes révélés à nous-mêmes. Nous avons connu une renaissance en 4 ans… Le Bénin était qualifié de quartier latin de l’Afrique car pour le colonisateur et les pays développés l’école était ce qui pouvait amener au développement et nous étions qualifiés comme les plus aptes. 60 ans après, on n’a pas su exploiter ce potentiel mais cela existe en nous… Nos travers ont éteint notre génie mais comme les grâces de Dieu ne meurent jamais, en 4 ans, ce génie a ressurgi. C’est l’œuvre de notre génie collectif, des valeurs enfouies en nous…Je ne suis pas un nouveau au Bénin. J’étais déjà un peu dans la politique et il n’y a presque pas d’homme nouveau sur la scène… C’est pour dire que les mêmes qu’on était hier, sommes les mêmes qui opérons cette magie, cette mutation aujourd’hui… Mon mérite, celui de mon gouvernement, c’est d’avoir fait la consultation médicale, d’avoir été le Bócônon pour avoir dit ce qui ne va pas et ce qu’il faut faire… Cela a nécessité des sacrifices et c’est cela l’effort collectif…Très prochainement, nous allons desserrer un peu la ceinture mais avant, pensons à satisfaire un peu ce qui nous manque… Ça donne de la dignité, de la fierté de savoir que nous faisons ces réalisations de par nos efforts, nos sacrifices.”

Semaine 1 : du 12 au 17 novembre

Ainsi, du Jeudi 12 au mardi 17 novembre 2020 pour le compte de la première semaine, le Président Talon a parcouru 2732 Km, 5 départements (collines, Borgou, Alibori, Atacora, Donga) et visité 17 Communes ( Savè, Tchaourou, Parakou, Kalalé, Nikki, Bembèrèkè, Malanville, Banikoara, Kandi, Kérou Kouandé, Natitingou, Matéri, Cobly, Boukombé, Djougou et Bassila) avant de rejoindre Cotonou pour tenir le Conseil des Ministres du mercredi 18 novembre 2020., Semaine 2 : du 19 au 24 novembre. Du jeudi 19 au mardi 24 novembre 2020 pour le compte de la deuxième semaine de sa tournée, le Président Talon a parcouru 1904 km, 3 départements (Collines-Couffo-Mono) et visité 12 Communes (Bantè , Savalou, Ouèssè , Glazoué, Dassa-Zoumè, Lalo , Toviklin , Klouékanmè , Aplahoué , Djakotomey, Dogbo, Athiémé) avant de rejoindre Cotonou pour tenir le Conseil des Ministres du mercredi 25 novembre 2020.

Semaine 3 : du 26 novembre au 1er décembre

Du jeudi 26 novembre au mardi 1er décembre 2020 pour le compte de sa troisième semaine de tournée.

Il a parcouru 1405 km , 3 départements (Mono – Zou- Plateau), visité 16 communes (Bopa, Comè, Lokossa ,Houéyogbé, Grand-Popo, Djidja, Agbangnizoun, Abomey , Zogbodomey, Ouinhi, Zagnanado, Covè, Za-Kpota , Kétou, Pobè, Adja-Ouèrè) avant de rejoindre Cotonou pour tenir le Conseil des ministres du mercredi 2 décembre 2020.

Semaine 4 : du 4 au 12 décembre

Du vendredi 4 décembre au samedi 12 décembre 2020 pour le compte de sa quatrième semaine de tournée, le chef de l’Etat a parcouru 760 km, 5 départements (Plateau – Ouémé – Zou – Atlantique – Littoral), visité 15 Communes (Ifangni, Avrankou, Adjarra, Sakété, Dangbo, Porto-Novo, Bohicon, Toffo, Zè, Allada,Tori-Bossito, Kpomassè, Ouidah, Abomey-Calavi, Cotonou.)

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