Le rapport sur l’état de la protection civile au Bénin a été amendé et validé. C’est lors d’un atelier organisé par l’Agence nationale de protection civile avec la participation des organisations membres de la Plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques, jeudi 24 décembre dernier à Cotonou.
Financé par la Banque ouest-africaine de Développement, le rapport sur l’état de la protection civile au Bénin a été amendé et validé, jeudi dernier. A en croire le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, il s’agit d’une étude, la première du genre au Bénin, qui a consisté à évaluer l’état de la protection civile au Bénin sur la période 2017-2020, à analyser les difficultés rencontrées et à faire des recommandations pour une protection civile plus efficace.
Organisé par l’Agence nationale de protection civile, l’atelier de validation dudit rapport s’est tenu en présence de représentants des agences de l’Organisation des Nations unies, de représentants d’organisations non gouvernementales, membres de la Plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques.
Dans ses propos liminaires, le directeur général de l’Agence nationale de protection civile, Aristide Dagou, s’est réjoui de voir se concrétiser pour la première fois, le rapport sur l’état de la protection civile au Bénin. Il fait savoir que ce rapport tient lieu de reddition de comptes dans la protection civile. « L’agence espère que l’événement de ce jour puisse donner place à un avènement: l’ère d’une protection civile efficiente où la gouvernance est améliorée de par la synergie que développent tous les acteurs », a-t-il déclaré. Le directeur général de l’Anpc a remercié tous les acteurs qui ont contribué à l’élaboration de ce rapport et qui sont au rendez-vous historique de sa validation.
A son tour, le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Ouorou Baro Mora, s’est dit satisfait de la forte mobilisation autour de cet atelier. Il a également salué cet événement ainsi que tous les partenaires qui ont contribué à l’élaboration du rapport. Président de la Plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques, il rappelle que le Bénin, comme les autres nations, n’est pas à l’abri des sinistres. « On comprend alors pourquoi la protection civile est une composante importante de la sécurité intérieure. La protection civile ambitionne d’être un service public efficace qui s’inscrit dans une démarche de qualité », a-t-il affirmé avant de lancer les travaux.