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Réformes sous le Nouveau départ : « Qu’il ait des voix discordantes, c’est l’essence même de la démocratie », selon Alain Orounla

Publié le lundi 4 janvier 2021  |  Le Matinal
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© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Conférence de presse du ministre de la Communication et de la Poste sur la restitution de la 1ère partie de la tournée du Président de la République, Patrice Talon
Cotonou, le 19 novembre 2020. Le ministre la Communication et de la Poste, Alain OROUNLA, a animé une conférence de presse sur la 1ère partie de la tournée du Président de la République, Patrice Talon
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« Il n’y a pas de nuages. Il y a des réformes qui ont été entreprises, des réformes cohérentes acceptées par la majorité, l’unanimité de la classe politique ». C’est ce que pense le porte-parole du gouvernement, Alain Orounla à propos des réformes entreprises par le chef de l’Etat depuis bientôt cinq ans. Il l’a fait savoir ce dimanche 3 janvier 2021 sur l’émission “Diagonale” de la web Tv béninoise Bi News. A l’en croire, qu’il y ait des voix discordantes en ce qui concerne les réformes, c’est l’essence même de la démocratie. Allant plus loin, il a fait savoir que le Parlement n’est pas l’ère culturelle d’une mouvance ou d’une opposition et que c’est l’Assemblée qui représente le peuple. « Je ne crois pas que le béninois soit hanté. La minorité ou ceux qui crient le plus fort ne sont pas forcément représentatif des béninois qui dans leur ensemble sont sereins et comprennent qu’on a besoin d’un autre spectacle », a-t-il expliqué. A la question de savoir si l’actuel chef de l’Etat sera candidat à la Présidentielle du 11 avril 2021, Alain Orounla a affirmé que Patrice Talon est libre de formaliser sa candidature. Il n’a pas manqué de donner son avis sur la polémique relative à la durée du mandat du président Patrice Talon. Pour lui, cette réforme a été faite pour permettre l’alignement des mandats et des élections groupées pour des raisons économiques et d’efficacité. « En 2026, on a fait le choix de raccourcir la durée du mandat des prochains députés de 2023. Mais pourquoi il n’y a pas débat là-dessus ? Les conseils communaux, ils ont un mandat exceptionnel de 6 ans, pourquoi il n’y a pas débat là-dessus et c’est sur 32 jours que l’on décide de piailler ? », s’est-il interrogé. Selon ses propos, ce qui est dommage, c’est que des prétendus juristes de grande qualité s’accommodent sur des sujets qu’ils auraient compris simplement s’ils n’avaient pas troqué leur intelligence au profit d’un activisme politique qui embrouille le raisonnement », s’est-il désolé.
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