Nouvelle année, nouveaux réflexes. A la reprise ce jour, après la fête du nouvel an, usagers et travailleurs de l’administration publique devront très vite conjuguer au passé les habitudes de toujours et s’approprier de nouveaux réflexes : la promptitude suivant les nouveaux horaires de travail. Adopté en Conseil des ministres le 09 décembre 2020, le réaménagement des horaires de travail a été fait ainsi qu’il suit : 8h00 à 12h30 pour la matinée, de 14h à 17h30 pour l’après-midi. Il se dégage donc une pause de 12h30 à 14h. Si ces nouveaux horaires sont censés entrer en vigueur le 1er janvier 2021, c’est plutôt ce jour qu’ils seront éprouvés par le grand retour des usagers dans les services publics après un week-end festif.
Assiduité des premiers jours…
A l’aune d’une réforme, il y a bien souvent de contrôles pour s’assurer que tout a bien commencé. Les travailleurs ne l’ignorent pas. Et donc, contrairement aux habitudes selon lesquelles, la fête de nouvel an crée un désert dans l’administration les premiers jours, l’assiduité sera bien au rendez-vous. On devrait plutôt assister au scénario selon lequel c’est plutôt le travailleur qui attend l’usager, et non le contraire. Et par conséquent, la circulation devrait reprendre très vite avec son flux habituel.
On le sait, ce sont les entreprises qui contraignent les salariés à se déplacer au même moment. Les horaires réglementairement fixés par les employeurs étaient la cause de la trop grande synchronisation des horaires de déplacement domicile-travail, de l’autre côté les horaires non imposés par les employeurs participeraient aujourd’hui à la désynchronisation des déplacements matinaux. Ainsi, l’heure de pointe du matin ne devra pas varier. Elle peut s’étaler légèrement du fait que les travailleurs autonomes pourraient prendre un peu plus de temps pour reprendre le chemin du boulot.
Le défi des heures de fermeture
Ce qui pourrait retenir l’attention dans l’entrée en vigueur de ces nouveaux horaires, ce sont les heures de pause et de fermeture. Les usagers, sous informés, pourraient bien se voir fermer les guichets dessus s’ils trainent trop les pas. Comme voulu par le Gouvernement, les travailleurs pourraient disposer de leur temps, surtout à la fin de l’après-midi pour « une meilleure vie de famille ». Mais ce sera sans compter avec les congestions qui pourraient se construire plus tôt que d’habitude, sur les routes menant dans les villes voisines de Cotonou. Le chemin de croix se fera, à chaque sortie de service, jusqu’à ce que les infrastructures routières répondent aux exigences actuelles.