Les nouveaux horaires de travail dans l’administration publique en vigueur depuis le 1er janvier 2021 ne concernent pas le secteur de l’éducation. L’information a été livrée à la presse par la ministre du Travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, le mardi 29 décembre 2020.
Les nouveaux horaires de travail ne concernent pas tous les secteurs de l’administration publique notamment celui de l’éducation. La précision a été apportée aux professionnels des médias par la ministre du Travail et de la fonction publique. « En ce qui concerne le secteur de l’éducation, cela paraît un peu difficile. La décision prise ne modifie donc pas les horaires de travail dans ce secteur surtout en ce qui concerne l’enseignement secondaire, technique et la formation professionnelle où aujourd’hui, il y a un nombre limité d’infrastructures scolaires disponibles malgré tous les investissements réalisés par le gouvernement », a confié Adidjatou Mathys à la presse. Pour rappel, les nouveaux horaires se présentent comme suit : matin : 8h-12h30 ; pause : 12h30-14h ; après-midi : 14h-17h30. Le réaménagement comporte plusieurs avantages. Selon la ministre Mathys les anciens horaires constituent pour beaucoup dans la contre-performance de l’administration publique béninoise. « En procédant au réaménagement horaire, nous parvenons à résoudre le problème de la contre-performance de l’administration. Elle sera plus performante. Le réaménagement horaire va améliorer la productivité des agents. Par conséquent, il y aura une amélioration de la croissance économique de 0,57 points par an correspondant à plus de 26 milliards de FCfa par an », a-t-elle fait observer. L’autre problème que le gouvernement règle en modifiant les heures de travail, c’est celui de la réduction des coûts de consommation d’eau et d’électricité dans l’administration et la disponibilité des agents de l’Etat au travail. Ces derniers pourront aussi désormais mieux concilier la vie professionnelle, familiale et privée. Avec le réaménagement effectué, le Bénin vient ainsi d’harmoniser ses horaires de travail à ceux de la sous-région et rejoint les autres pays qui observent moins de 2h30 de pause par jour dans l’administration publique.