Echec de l’utilisation des sachets non biodégradables: Les députés interpellent le gouvernement

Publié le mercredi 13 janvier 2021 | L'Economiste

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Didier José Tonato, ministre en charge du cadre de vie

La députée Sèdami Fagla a interpellé le gouvernement suite à l’échec de l’application de la loi sur l’interdiction de l’utilisation et de la commercialisation des sachets en plastique non biodégradable. Le ministre du cadre de vie et du développement durable a eu le privilège de répondre à cette question orale lors de la plénière qui a eu lieu hier mardi 12 janvier 2021 au palais des gouverneurs à Porto-Novo.

R.L

José Tonato a eu le regret de constater que l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables a pris une allure inquiétante. Il a tout de même fait remarquer que dès la promulgation de la loi 2017-39, le gouvernement a pris un arrêté en vue de l’utilisation et de la commercialisation des sachets biodégradables. Des séances de formation ont été organisées à l’intention des agents de sécurité et des organisations non gouvernementales. Au nombre des mesures prises, le ministre a annoncé le renforcement du contrôle au niveau de la douane et des forces de sécurité publique. Il a aussi promis qu’une large sensibilisation sera entreprise pour confectionner des sachets en tissu ou en papier afin d’aider les citoyens à une utilisation pratique. Il a surtout déclaré que des investigations sont en cours dans l’espace communautaireUemoa, afin de mener une lutte efficace. Toujours dans le cadre de la répression, il a promis que des saisies de sachets en plastique non biodégradables se feront dans les différents marchés et aux frontières. Le député Anani a demandé au ministre de responsabiliser les élus communaux. Car pour lui, la lutte doit être collective. Il s’est tout de même interrogé sur la possibilité de faire des briques avec des sachets. Il a voulu savoir ce que deviendrait ce projet s’il n’y a plus de sachets. La députée BabamoussaSoumanou a quant à elle remercié le gouvernement pour toutes les mesures prises dans le cadre de cette lutte. Elle a reconnu que c’est un problème de santé et d’environnement. Malgré la porosité des frontières, elle a demandé au gouvernement de mettre l’accent sur la sensibilisation, en associant les élus communaux. Le député AhonounkounMarcellin a saisi l’occasion pour demander à tout le monde de changer de comportement. Il a conseillé de faire le tri lors du ramassage des ordures. Il a également demandé de détruire systématiquement les stocks saisis par la douane.

Raoul GANDAHO

Correspondant régional Ouémé/Plateau

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