Bienvenue dans la commune qui tire son nom de l’association de « Sô » le nom de l’une de ses rivières et de « Ava », mot désignant les personnes qui mènent des activités autour de cette rivière !
Bienvenue dans la commune qui fait rayonner le tourisme béninois à travers le monde grâce au village lacustre de Ganvié, la Venise d’Afrique !
Nous sommes cœur de la séculaire civilisation béninoise au sein de laquelle la pêche, vedette d’une panoplie d’activités qui se mènent sur l’eau, est un art qui génère des ressources halieutiques qui font le tour du plus grand nombre de marchés au Bénin !
Célèbre cité des Toffinous, Sô-Ava est aussi la cheffe de file des localités pourvoyeuses de ressources halieutiques.
Située à environ 16km de l’aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cotonou, la commune de Sô-Ava est limitée au Nord par les Communes de Zè, Dangbo et Adjohoun, au Sud par la Commune de Cotonou, à l’Est par la Commune lacustre des Aguégués et à l’Ouest par la Commune d’Abomey-Calavi.
Les origines de son peuplement remontent à la période précoloniale. Fuyant les guerres intertribales et les razzias esclavagistes des royaumes d’Abomey et d’Oyo au XVIIè siècle, les Toffinous qui en sont les premiers habitants, se seraient installés dans un premier temps sur le plateau d’Allada avant de rejoindre plus tard le bassin versant des plateaux de l’Ouémé dont les eaux sont drainées vers le lac Nokoué. La commune dispose ainsi d’un réseau hydrographique très important qui recouvre près de la moitié de son territoire. La mise en place des principaux groupes socioculturels qui en constituent la population s’est faite progressivement par des vagues de migrants provenant du Sud-Ouest. On y retrouve aujourd’hui dans une très grande majorité les Toffinou, les Goun, les Fon, les Yoruba puis les Adja tandis que les Bariba, les Dendi, les Yom Lopka, les Peulh, les Otamari et autres y sont représentés dans une proportion relativement moindre.
D’après les informations issues du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2013, les 69 villages et quartiers de ville qu’elle compte sont occupés par 118 547 habitants répartis au sein de ses sept arrondissements que sont Sô-Ava, Ahomey Lokpo, Dékanmey, Ganvié I, Ganvié II, Houèdo-Aguékon et Vekky. Sa superficie est de 218 km². La population de Sô-Ava compte essentiellement 30, 02% de Chrétiens célestes, 29,7% de catholiques, 10,4% de protestants methodistes, 8% d’autres religions chrétiennes, 6,1 % de pratiquants de l’islam et de 4,5% de religions endogènes.
Cette population s’adonne principalement à l’élevage, la chasse, le Commerce, l’artisanat, le Transport, l’Exploitation de bois de feu et la Transformation des produits, l’agriculture puis à la pêche qui s’y pratique avec une diversité de techniques et de pratiques. On peut citer entre autres la pêche à l’hameçon, la pêche à la nasse, les trous à poisson et la méthode dite « Egnonnato » qui consiste pour les pêcheurs à mettre leurs filets sous forme de nasse dans le vide pour attirer les poissons ou encore la méthode appelée ‘’Epervier’’ qui consiste pour les pêcheurs à lancer des filets pour attraper les poissons.
Au nombre des produits agricoles qui y sont cultivés, on a les légumes, la tomate, le maïs, le manioc, l’arachide, la patate dont une variété très prisée, le piment et le gombo.
La construction de la route qui mène d’Akassato à Sô-Ava, longue de 4 km, est l’un des chantiers importants du PAG dans la commune de Sô-Ava. Sô-Ava, la commune dirigée depuis le début de la quatrième mandature par le Maire Viwagnon Jean Méjor ZANNOU, est davantage au cœur de la mise en œuvre du volet tourisme du PAG à travers l’ investissement pharaonique consenti par le gouvernement du President Talon dont la vision est de faire de Ganvié un véritable joyau touristique : le meilleur village lacustre au monde. Mais en plus du village lacustre de Ganvié , la commune de Sô-Ava qui figure au rang des sites dont le potentiel touristique est reconnu et classé comme patrimoine mondial de l’Unesco, est aussi riche de ses vestiges coloniaux et de ses anciens champs de tirs érigés à Dékanmè, à Ganvié et à Gbessou, de ses parcs naturels communautaires dans les localités de Dékanmey et de Ahomey-Lokpo, de ses forêts sacrées ou encore de ses habitations sur l’eau.
Le « toffinxwé » en constitue la fête identitaire. Elle réunit chaque année tous les filles et fils de la commune de Sô-Ava autour de diverses manifestations cultuelles et culturelles. À cette occasion, le « dakouin » vedette des mets locaux qui est fait à base de poisson et de « Gari », est présent dans presque tous les cercles pendant que la culture des valeurs de fraternité se conjugue avec les échanges autour du développement. Entre autres filles et fils qui portent haut l’étendard de la commune de Sô-Ava dans le concert des communes du Bénin, on peut citer l’ex député Amoudatou Ahlonsou GBADAMASSI, El Hadj Ismaël Zossou Zola.