35 États africains, membres de l’Union africaine ont ratifié l’Accord la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Le dernier, le Malawi, a ratifié l’accord le 15 janvier 2021 après avoir soumis son instrument de ratification.
Félicienne HOUESSOU
Suite au lancement le 1er janvier des échanges, davantage d’États membres de l’Union africaine sont sur la bonne voie de soumettre leur document de ratification. Le Malawi est officiellement le 35ème État à ratifier l’Accord de libre-échange continentale. Suite à ce geste du Malawi, il ne reste plus que 19 États membres à s’y conformer. Il s’agit du Bénin, du Botswana, du Burundi, du Cap-Vert, des Comores, de la République démocratique du Congo, de la Guinée-Bissau, du Libéria, de la Libye, du Madagascar, du Maroc, du Mozambique, des Seychelles, de la Somalie, du Soudan du Sud, du Soudan, de la Tanzanie et de la Zambie. La ZLECAf vise à créer la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes avec un PIB de plus de 2 500 milliards de dollars et, inaugurer une nouvelle ère de développement. Elle a le potentiel de générer de nombreux avantages grâce aux économies d’échelle, à l’expansion des échanges, à la transformation structurelle, à l’emploi productif et à la réduction de la pauvreté. Pour le Secrétaire général de la ZLECAf, M. Wamkele Mene, cette zone marque le début du voyage de l’Afrique vers l’intégration du marché. Par le biais de son Centre africain pour la politique commerciale, la CEA travaille avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et les États membres pour approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et mettre efficacement en œuvre l’Accord par le biais d’un plaidoyer politique et de l’élaboration de stratégies nationales. Seule l’Érythrée sur les 55 pays de l’UA n’a pas encore signé l’Accord. La CEA travaille également en étroite collaboration avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et une sélection d’experts en commerce indépendants avec le soutien financier de l’Union européenne (UE) pour soutenir la mise en œuvre de l’Accord.