Malgré les multiples démarches et déclarations des organisations syndicales des universités publiques du Bénin, plusieurs revendications demeurent toujours non satisfaites. A la faveur de sa dernière assemblée générale tenue à l’Université d’Abomey-Calavi, le Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares) est revenu sur les différents points de revendication des enseignants du supérieur. De la question du recrutement des chercheurs au profit du Centre béninois de la recherche scientifique et de l’innovation (Cbrsi) et des enseignants des Universités nationales du Bénin aux problèmes de reclassement, d’avancement et de promotion des enseignants inscrits sur les listes d’aptitude du Cames, et des chercheurs sans oublier la question de la démocratie universitaire et de la fin du mandat des recteurs élus, les principales revendications des enseignants du supérieur sont encore loin d’être satisfaites. Alors que les organisations syndicales de l’enseignement supérieur insistent sur la nécessité d’un recrutement massif dans les universités face à l’accroissement des effectifs des apprenants, les lignes n’ont véritablement pas bougé. Quant aux avancements d’échelon et les promotions, les actes ne paraissent pas à temps ; certains sont pratiquement gelés, selon le secrétaire général du Synares, Gabin Tchaou. Le syndicat déplore également le vide juridique qui s’annonce dans les universités nationales avec la fin des mandats des recteurs élus. Le statu quo observé dans le dossier de reclassement des enseignants et chercheurs inscrits sur les différentes listes d’aptitude du Cames ne laisse point indifférent. Nul doute que ça grogne à nouveau dans les tous prochains jours sur les campus universitaires.