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Crise Sanitaire En France: Une Partie Du Monde De L’éducation Dans La Rue

Publié le mercredi 27 janvier 2021  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
La fin du ramadan touchée par le coronavirus
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Ce mardi, plusieurs manifestations ont eu lieu partout en France à l’initiative d’une intersyndicale nationale pour demander globalement « plus de moyens » au gouvernement. Selon le ministère, 11% des enseignants ont fait grève. Entre 30 et 40% selon les syndicats. À Paris, plusieurs milliers d’entre eux ont manifesté aux côtés des infirmières scolaires, mais aussi des étudiants et lycéens. Un cortège hétéroclite aux revendications nombreuses.



Leur malaise est profond, alors les enseignants sont descendus dans la rue. Blasés, s’estimant déconsidérés et pas du tout rassurés par les suppressions de postes annoncées la rentrée prochaine.Norman Gourier est professeur de français. « Ils sont épuisés moralement. Quand vous demandez aux collègues, bien sûr que les salaires ne sont pas bons, mais c’est pas leur première demande. Ils seraient prêts à travailler avec le salaire actuel s’ils avaient de bonnes conditions de travail. »Vêtues symboliquement de couvertures de survie, les infirmières scolaires étaient là également. Elles qui, dans le futur projet de réforme ne seront plus sous la tutelle de l’État mais des collectivités locales.Inacceptable pour Sylvie. La crise sanitaire fait déjà beaucoup de dégâts. « Il n’ y a eu aucune création de poste infirmier pour nous aider à faire du traçage des cas contact et maintenant on nous demande de fermer nos infirmeries pour réaliser des tests à grande échelle. SI on fait ça, on est plus à l’accueil des élèves. »Plusieurs centaines de lycéens et d’étudiants ont aussi fait partie du cortège. Les quelques mesures annoncées vendredi par Emmanuel Macron sont loin de les satisfaire. À l’image de Lucas, étudiant en histoire à la Sorbonne : « Ça serait dix fois plus simple si on nous écoutait, si on nous entendait. Nous maintenant, on est obligé de manifester, d’aller dans la rue. »Lucas et le cortège n’auront pas eu l’occasion d’aller montrer leur mécontentement jusque devant le ministère de l’Éducation, rue de Grenelle. Les forces de l’ordre ont arrêté le défilé quelques centaines de mètres avant.



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