Le Bénin continue de bénéficier de la confiance des fonds et banques arabes. La bonne gouvernance dont le pays est crédité sous le leadership du président de la République et l’entregent de son chargé de mission Dr Zul-Kifl Salami lui valent une série de financements pour la riposte au Covid-19.
De nouvelles appro-bations ont été faites en faveur du Bénin après le financement concessionnel de 31 milliards de francs Cfa au profit du programme de logements sociaux porté par le gouvernement. Les Fonds et Banques arabes, dans le cadre de la riposte au Covid-19 et de la mise en place d’infrastructures sanitaires, ont mobilisé au profit du Bénin une enveloppe de 67 milliards de francs Cfa. Ceci en reconnaissance des performances de la gouvernance de Patrice Talon et de l’entregent de son sémillant chargé de mission Dr Zul-Kifl Salami.
En effet, par correspondance en date du 4 janvier 2021, le directeur général de la Société islamique pour le financement du Commerce (Itfc) a notifié au Bénin l’approbation par son Conseil d’administration du financement de deux importantes opérations, notamment l’opération de financement des importations de produits pharmaceutiques et médicaux d’un montant de 13 milliards de francs Cfa dans le cadre de la riposte au Covid-19 et celle relative au financement des importations de produits pétroliers et de gaz d’un montant de 16 milliards de francs Cfa.
A ces opérations s’ajoute l’accord de don non remboursable d’un montant de 18 millions F Cfa pour l’achat urgent des médicaments et produits essentiels toujours sur le registre de la pandémie du Covid-19.
La signature de ces accords de financement a été faite par le ministre de l’Economie et des Finances.
Pour Dr Zul-Kifl Salami, la conclusion de ces deux opérations est historique à plus d’un titre. « D’abord parce qu’elle ouvre la voie d’une coopération substantielle durable entre la Société islamique pour le financement du Commerce (Itfc) et la République du Bénin. Ensuite et surtout parce que ces financements sont ‘’Revolving’’, et offrent aux deux sociétés concernées, l’Agence d’approvisionnement en médicaments et la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee), l’assurance de ressources permanentes permettant la continuité de leurs opérations. Enfin au plan macroéconomique, ces deux financements, de par leurs termes et conditions, sont une aide à la consolidation de la balance des paiements », indique-t-il, l’air tout enjoué.
Les diligences faites par l’Itfc pour ce qui est du financement des importations de fuel au profit de la Sbee s’inscrivent dans le cadre de la relance du système productif. Particulièrement pour les Pme/Pmi durement affectés par la crise sanitaire à travers le monde.
Le volume du financement ainsi accordé, selon ses dires, n’est qu’un début. Les prochaines opérations, assure-t-il, seront assises sur des montants progressivement plus élevés, et des rythmes de décaissements plus rapides.
Sur un autre registre, la Banque arabe pour le Développement économique en Afrique (Badea) apporte également son soutien au Programme de Riposte à la pandémie du Covid-19. Le Conseil d’administration de cette institution financière a en effet approuvé en procédure d’urgence un financement concessionnel de 2,5 milliards de francs Cfa remboursable sur une période d’environ 25 ans à un taux très bas.
Ce financement de la Badea, éclaire le chargé de mission du chef de l’Etat, a été par ailleurs assorti de dérogations exceptionnelles sur les procédures au profit du Bénin. Il est de même conforté par un autre financement d’environ 9,6 milliards de francs Cfa.
Toujours dans le cadre du Programme de Riposte au Covid-19, un autre fonds arabe, le Fonds de l’Opep pour le Développement international (Ofid) a accordé au Bénin un financement d’environ 9 milliards F Cfa dans des termes et conditions très favorables.
Prime à la bonne gouvernance
Ces divers financements qui témoignent de l’attention accordée au Bénin par les fonds et banques arabes, n’auront été possibles, selon Dr Zul-Kifl Salami, que grâce à la bonne gouvernance impulsée par le président de la République et à son engagement irréductible sur le front du développement du pays. « Toutes choses qui servent de repères et de boussole pour les prises de décision des bailleurs de fonds internationaux, multilatéraux comme bilatéraux, ainsi que sur les marchés financiers. La célérité impulsée par le Bénin à la riposte au Covid-19 et la bonne tenue du programme ont emporté d’emblée l’adhésion des Fonds et Banques arabes. A cela s’ajoute le rôle central joué par le président de la République en personne dans la conduite de ce programme de riposte, et qui a été bien perçu comme le moteur de la réussite », assure le chargé de mission du chef de l’Etat. Il note par ailleurs que « les récentes performances exceptionnelles du Bénin sur les marchés financiers internationaux à travers la levée rapide et historique de 1 milliard d’euros sont de nature à conforter les Fonds et Banques arabes dans leur appréciation de la crédibilité et de la confiance qu’inspire notre pays dans la communauté des donateurs ». Cette tendance particulièrement favorable reste, selon lui, un nouvel atout pour accroitre les concours de ces institutions arabes au profit du Programme d’action du gouvernement dans des conditions toujours proches du don.
Pour une résilience du secteur sanitaire
L’autre aspect de l’assistance au Programme de riposte au Covid-19 réside dans la construction de la résilience du Bénin à la pandémie. Et d’une manière générale le renforcement des capacités du pays à faire face désormais aux chocs de cette nature, selon l’ancien ministre d’Etat.
« Cette composante se retrouve, à l’en croire, déjà dans les investissements prévus par les accords de financement suscités. Mais de manière volontariste, elle a été amplifiée par l’accélération de la mise en œuvre de projets existants dans le secteur ». Il s’agit notamment du projet de construction de l’hôpital de zone de Tchaourou et de six centres de santé, financé par le Fonds koweïtien d’une part, du projet de construction de l’hôpital de Savè financé par le Fonds saoudien d’autre part. Le financement du projet de construction de l’hôpital de zone de Tchaourou s’élève à 9 821 450 000 F Cfa. Sa conception satellitaire en fait le noyau d’un complexe comprenant par ailleurs six centres de santé. Le montant du financement de l’hôpital de Savè à lui seul s’élève à 6 425 080 000 F Cfa. Cette infrastructure est pratiquement en voie d’achèvement.
L’autre aspect de la construction de la résilience dans le secteur sanitaire porte sur les hommes, les ressources humaines, indique Dr Zul-Kifl Salami. Cette composante fondamentale de la structure des coûts de ces projets a été parfaitement prise en compte tant à travers la formation du personnel sanitaire que la renforcement des infrastructures de formation et la dotation d’équipements adéquats.
L’accélération de ces deux projets, confie le chargé de mission, est à l’actif du président de la République, Patrice Talon «qui attache au secteur social, et au bien-être des populations une attention inédite. Les reformes sectorielles engagées contribuent grandement à l’atteinte de ces résultats ».
Au-delà de la pandémie du Covid-19, la prompte action des Fonds et Banques arabes s’inscrit, selon Zul-Kifl Salami, dans la logique des Objectifs de développement durable (Odd). Objectifs à travers lesquels le Bénin s’illustre de fort belle manière par ses performances sectorielles, notamment dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, de la protection sociale.
Outre toutes ces actions bénéficiant de leur soutien dans le cadre de la riposte au Covid-19, les fonds et banques arabes s’engagent à accompagner le Bénin dans le financement d’importations de vaccins anti-Covid-19. Un front sur lequel leur appui ne sera nullement marchandé aux autorités du pays, vu la nouvelle urgence que constitue l’acquisition de vaccins pour endiguer la propagation effrénée de la pandémie.
Les requêtes sont d’ores et déjà formulées en direction d’institutions internationales, au rang desquelles figure l’Itfc. De nouveaux accords de financement Covid-19 avec les Fonds et Banques arabes sont attendus et donnent des raisons au chargé de mission du président de la République de croire que l’on tend vers un accroissement exponentiel des financements des Fonds et Banques arabes pour le développement accéléré du Bénin.