Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Vaccin pour tous, aide aux pays pauvres et climat : les trois urgences mondiales, selon le chef de l’ONU

Publié le samedi 30 janvier 2021  |  Xinhua
Conférence
© Présidence de CI par DR
Conférence ministérielle régionale sur l`Apatridie en Afrique de l`Ouest
Mercredi 25 février 2015. Côte d`Ivoire. Sofitel Hôtel Ivoire d`Abidjan. Conférence de haut niveau sur l’apatridie en Afrique de l’Ouest en présence du chef de l`Etat ivoirien, SEM Alassane Ouattara. Photo: António Guterres, Haut Commissaire de l`agence des Nations Unies pour les réfugiés
Comment


Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi à une "attention immédiate" sur trois urgences mondiales, à savoir un vaccin anti-COVID-19 pour tous, une aide aux pays pauvres et la lutte contre le changement climatique.

Lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York, il a indiqué que la première urgence mondiale nécessitant une attention immédiate est la distribution de vaccins contre le nouveau coronavirus.

M. Guterres a observé que si plus de 70 millions de doses ont été administrées à ce jour, moins de 20.000 d'entre elles l'ont été sur le continent africain. "Un déficit immunitaire mondial met tout le monde en danger", a-t-il averti. "Le nationalisme vaccinal est un échec économique aussi bien que moral", selon lui. "Si chaque pays a le droit - et le devoir - de protéger son propre peuple, aucun ne peut se permettre de négliger le reste du monde".

"Nous devons combler le déficit de financement, accélérer la production de vaccins en rendant les licences largement disponibles et en partageant la technologie, et mettre les doses dans les bras de tous ceux qui en ont besoin - à commencer par les travailleurs de la santé et les personnes les plus exposées dans le monde", a déclaré le secrétaire général, ajoutant que "nous avons besoin d'une campagne de vaccination mondiale pour faire face à une pandémie mondiale".

"Le deuxième domaine d'action urgente est le soutien financier à tous les pays qui en ont besoin", a déclaré Antonio Guterres.

"Dans le monde d'aujourd'hui, l'intérêt personnel ne peut être séparé de la solidarité. L'économie mondiale est constituée d'un réseau complexe de transactions entre les pays développés et les pays en développement", a-t-il noté.

"Alors que la pandémie continue de perturber les chaînes d'approvisionnement, les (économies) développées ne se remettront pas complètement", a ajouté le chef de l'ONU.

Il a averti que pour un redressement rapide et complet, le monde développé ne devrait pas seulement partager les vaccins de manière équitable, mais aussi soutenir les économies en développement en assurant la continuité des liquidités, notamment par l'émission de droits de tirage spéciaux, et en étendant l'allégement de la dette à tous les pays en développement et aux pays à revenu intermédiaire qui en ont besoin.

Selon Antonio Guterres, la troisième urgence mondiale est la crise climatique.

"La reprise après la pandémie doit englober les énergies renouvelables et les infrastructures vertes et résilientes", a-t-il déclaré. "Nous avons la possibilité de mettre fin à notre guerre insensée contre la nature et d'entamer le processus de guérison".

"A cinq minutes avant minuit, les gouvernements commencent enfin à écouter les scientifiques, les entreprises, les villes, les universités et en particulier les jeunes qui ont été les leaders mondiaux sur cette question", a déclaré le chef de l'ONU, exhortant à "poursuivre sur cette lancée".

M. Guterres a souligné que l'objectif central des Nations Unies pour 2021 était de construire une coalition mondiale pour la neutralité carbone d'ici 2050. "Chaque pays, ville, institution financière et entreprise doit adopter des plans crédibles pour la transition vers aucune émission nette d'ici 2050 et prendre dès maintenant des mesures décisives pour se mettre sur la bonne voie".

"Les pays doivent revoir leurs contributions nationales déterminées avant la COP26 (la conférence des Nations unies sur le changement climatique en novembre) à Glasgow pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 45 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2010", a-t-il conclu.
Commentaires