Selon le calendrier et le chronogramme qu’elle s’est fixée, la Céna entame ce jour l’enregistrement des dossiers de candidatures pour les élections présidentielles. Occasion pour des prétendants de faire le déplacement de la structure pour poser le premier pas devant les engager ou non dans la course pour la Marina. C’est souvent et également le moment choisi par certains à la quête du buzz, d’aller s’exhiber à la Céna pour afficher alors qu’ils ne l’ont jamais caressée de leurs rêves, leur présence dans la course. Sans projets de société et dépourvus de moyens pour postuler même au poste de chef quartier, ils se pointent à la Céna pour bénéficier des services des micros et caméras et de la presse écrite conventionnelle. L’autre fois pour la présidentielle de 2016, un monsieur dans un accoutrement bizarre s’est déplacé à zém pour aller déposer sa candidature. Un autre pas moins connu surtout dans le domaine de la tradition, y est allé de même pour finir par stopper sa course à l’étape de règlement des cautionnements. Des spectacles à chaque élection présidentielle auxquels il sied de mettre fin au nom de l’éthique et du respect à avoir pour la fonction de Chef d’Etat. Et il est demandé à ceux qui ne sont véritablement pas prêts pour le job mais à la quête du sensationnel, de rester tranquillement chez eux ou de vaquer à autre chose pour éviter de se faire ridiculiser. Dans une moindre mesure, peuvent se rendre à la Céna en espérant de possibilités pour le complément de leurs dossiers, les porteurs de candidatures sérieuses à la quête de parrainage encore sans suites. Exceptés ces cas, les plaisantins comme on les désigne souvent, sont appelés à rester calmement chez eux pour ne pas aller amuser la galerie et se sortir de la compétition seulement quelques instants après. La fonction présidentielle mérite respect et tous ceux qui y aspirent devront donner la preuve de leur capacité à faire le job naturellement si le peuple leur accordait sa confiance.