Les membres du parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) sont allés au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna) hier, mercredi 3 février 2021 pour y remplir les formalités du dépôt des dossiers dans le cadre de la présidentielle d’avril 2021. La délégation conduite par le duo Alassane Soumanou Djimba et Paul HounKpè était composée entre autres de l’ancien député Idrissou Bako et d’un groupe de femmes. Tous de blanc vêtus, ils sont accueillis par le président de la l’institution. S’en est suivi le processus de l’enregistrement. Le dépôt de dossiers pour la présidentielle venait ainsi d’enregistrer son primer duo issu d’un parti politique. A la suite de la Fcbe, un autre duo était à la Céna pour procéder à l’enregistrement de sa candidature. Le pasteur Denonwoema et son colistier le Révérend Florentin Dovonou ont eux-aussi rempli les formalités afin de figurer sur la liste des candidats au scrutin. Si le duo précédent est issu de la formation politique de la Force cauris pour un Bénin émergent, le duo pastoral n’a pas affirmé être issu d’aucun parti politique.
Déjà lundi 1er février, date du démarrage du dépôt, la Céna avait reçu les dossiers de deux candidats. Le premier à franchir le portail de l’institution est Patrice Ago Simènou. Si le candidat reconnaît l’absence de certaines pièces du dossier qu’il promet compléter par la suite, il n’entend pas se faire parrainer par un quelconque élu: « Je suis candidat indépendant», a-t-il affirmé. Son dossier était également dépourvu du poste de vice-président. Après Patrice Ago Simènou, c’est au tour de l’ancien ministre, Ganiou Soglo se faire enregistrer. Le dossier du fils de l’ancien président du Bénin, Nicéphore Sogo n’est pourvu, ni de parrains, ni de poste de vice-président. Il affirme être candidat sur le base de la Constitution du 11 décembre 1990 qui ne prône ni le parrainage et qui encore moins ne reconnaît le vice-président. La journée du mardi 2 février n’a quant à elle enregistré aucune déclaration de candidature.
En définitive, en dehors du duo composé de Alassane Soumanou et de Paul Hounkpè issu d’un parti politique et qui a bénéficié de l’onction d’élus, les trois autres candidatures ne semblent pas disposer de parrains, les deux premiers candidats l’ayant déjà confirmé.