Le projet SAFEVEG West Africa a été lancé officiellement vendredi à Cotonou par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Cossi Dossouhoui, en présence de la chef de délégation de l’Union européenne et de l’ambassadrice des Pays-Bas près le Bénin qui finançent ce projet de € 11,8 millions dont € 8 millions pour l’UE et € 3,97 milliosn pour les Pays-Bas. C’est le World Vegetable Center (WorldVeg), dotn le siège est à Taïwan, qui est chargé de l’exécution du projet qui courra jusqu’au 31 octobre 2025.
Plusieurs objectifs sont visés, souligne le communiqué gouvernemental : l’augmentation de la consommation de légumes dans les zones urbaines et périurbaines ; l’utilisation accrue de pratiques agricoles et post-récolte durable et intelligentes face au climat ; le renforcement des entreprises maraîchères; le renforcement des bases factuelles pour des politiques et des interventions efficaces augmentant la production et la consommation de légumes ; et le renforcement des capacités sur les légumes des systèmes nationaux de recherche agricole.
Ainsi, le projet SAFEVEG vise à stimuler l’utilisation de bio-pesticides dans la production locale de légumes.Il vise aussi à créer un « axe d’innovation dans le secteur des légumes » Bénin- Burkina Faso- Mali, permettant une expansion à d’autres pays de la Cedeao, en reliant les centres régionaux de WorldVeg au Bénin et au Mali, aux centres de recherche nationaux au Bénin, au Burkina Faso et au Mali.
En outre, d’une durée de 5 ans, le projet SAFEVEG entend aussi offrir des opportunités aux jeunes diplômés des collèges et universités agricoles dans les trois pays cibles.
Au Bénin, l’analyse de la situation alimentaire révèle un déficit important en fruits et légumes. « La consommation de fruits et légumes par habitant, par jour est d’environ 107 g. Ce qui fait à peine 40 g par Béninois et par an. Et vous conviendrez avec moi que les normes de la FAO sont autour de 80 à 100 kilo/personne / an », a souligné le ministre.