Du mardi 09 au mercredi 10 février 2021 consultants, personnes ressources et cadres à plusieurs niveaux du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche se sont réunis au cours d’un atelier à Cotonou. Lequel atelier a convié ses experts à la validation de la stratégie nationale de gestion efficace et sans faille des plantes aquatiques proliférantes en République du Bénin.
Faire du Bénin, une puissance agricole. Le gouvernement s’active à cette fin. Les menaces de la prolifération des plantes aquatiques sur les plans d’eau seront bientôt conjuguées au passé. Ces menaces posées par ces Plantes Aquatiques Proliférantes (jacinthe d’eau, fougère aquatique et laitue d’eau) sont depuis longtemps une source de préoccupation majeure pour les gestionnaires des plans et cours d’eau. En effet, les communautés riveraines des plans et cours d’eau font face à d’énormes difficultés telles que : les transports locaux, les problèmes de santé croissants et, surtout, la baisse du revenu des ménages due à l’infestation des voies navigables par lesdites plantes. Face à cette situation préoccupante pour le développement des activités de production halieutique et d’amélioration des moyens d’existence des communautés de pêche, il a été décidé l’élaboration d’une Stratégie Nationale de Gestion des Plantes Aquatiques Proliférantes (Sngpap). Avec l’appui financier du ProCad, une équipe de consultants est recrutée pour accompagner le processus sous la supervision d’un Comité Technique d’Elaboration. Cette retraite est initiée pour l’examen du rapport diagnostic par les membres du Cte soumis. Les participants à cette rencontre sont venus du Maep, la Dpp, la direction de la production halieutique, la direction de la production végétale, les représentants du ministère de plan et de développement, les ministères de l’environnement et du cadre de vie, les représentants des acteurs des pêcheurs, des aquaculteurs et les personnes ressources qui avaient déjà servi au niveau de la direction de la production halieutique. L’objectif général de l’atelier est de valider le rapport provisoire de la Stratégie Nationale de Gestion des Plantes Aquatiques Proliférantes (Sngpap). Trois résultats sont attendus au terme des travaux. La synthèse du diagnostic et les orientations stratégiques en est le premier. Le deuxième est la proposition d’un plan d‘actions prioritaires. Et le cadre institutionnel de mise en œuvre ainsi que les conditions de succès en est le troisième. Les experts ont travaillé d’arrache-pied durant les deux jours de travaux pour la validation du document stratégique afin de trouver des solutions à la situation problème. Quelques-uns nous livrent ici quelques informations. Pour le conseiller technique à la promotion de l’élevage et de la pêche Djaouga Boubacar, les plantes aquatiques proliférantes sont des plantes qui colonisent nos plans d’eau et qui sont un frein à l’activité de pêche et d’aquaculture. L’activité concrètement, c’est de pouvoir définir une stratégie nationale de gestion de ces plantes aquatiques proliférantes Le résultat escompté, c’est de pouvoir élaborer de stratégie de lutte pour limiter la prolifération de ces plantes et celle qui pourrait être utilisée pour leur valorisation et permettre aux différents acteurs de pouvoir mener des activités génératrices de revenus. Il s’agira, de faire en sorte que la plante aquatique ne soit plus considérée comme une plante nuisible mais une plante qui apporte de la richesse aux populations, explique la biologiste et consultante Catherine Hounwanou .