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Polémique autour du mandat présidentiel:Orounla reprécise les limites du statut de Yayi

Publié le vendredi 12 fevrier 2021  |  Le Matinal
Conférence
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Conférence de presse du ministre de la Communication et de la Poste sur la restitution de la 1ère partie de la tournée du Président de la République, Patrice Talon
Cotonou, le 19 novembre 2020. Le ministre la Communication et de la Poste, Alain OROUNLA, a animé une conférence de presse sur la 1ère partie de la tournée du Président de la République, Patrice Talon
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Le porte-parole du gouvernement a reprécisé les limites du statut d’ancien chef de l’Etat. Il s’est livré à cet exercice hier à l’occasion du point de presse du Conseil des ministres suite au post de Yayi Boni sur sa page Facebook sur le mandat présidentiel.

« Notre pays est un pays de démocratie, un Etat de droit, un Etat dans lequel chaque opinion s’exprime. Pourvu que ces opinions ne soient pas contraires à la paix, à la loi, à la Constitution et à l’ordre public. Cela étant, chacun doit rester dans son rôle et un ancien président est une autorité morale de notre pays. Ce n’est pas une institution. L’institution c’est le Parlement, l’institution c’est la Cour constitutionnelle, l’institution c’est la Commission électorale nationale (Céna). Et dès lors que ces institutions se sont accordées sur la légalité, la Constitutionnalité de la révision intervenue, les autres interventions sont des commentaires qui peuvent être plus ou moins superflus. Ce qui est constant c’est que nous avons une Constitution révisée qui propose un calendrier électoral auquel le président de la République, le gouvernement se conforme. Ce calendrier commence par le dépôt des dossiers à une certaine étape. Si toutes les grandes formations politiques se sont conformées à ce calendrier il est superflu de vouloir discuter sur les termes d’un mandat qui s’achève ou pas le 06 avril. Nous avons un président élu en fin de mandat qui est candidat pour un deuxième mandat. En l’absence d’un autre président, je ne vois pas l’intérêt de provoquer ce débat. Puisqu’il n’y a pas de vide. Si le président Patrice Talon candidat n’est pas réélu, le président élu prendra le poste, mais s’il est réélu, ce débat n’aura pas d’intérêt par rapport au bénéfice que nous tirons de cette réforme du système partisan. Je crois que le président Yayi Boni et tous les candidats devraient contribuer à l’amélioration de la réforme et à l’enracinement de notre démocratie au lieu de chercher des motifs de contrariété dans ce qui se fait de bien qui a été entrepris par le peuple représenté par ce Parlement. »



Abdourhamane Touré
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