Une autre étoile du Département de Sociologie-Anthropologie de l’Université d’Abomey-Calavi a été reçue dans la grande famille de l’Ordre national du Bénin, jeudi 11 février dernier. Il s’agit du Directeur général des établissements privés d’enseignement supérieur, Prof Dodji Alexis Hippolyte Amouzouvi. Une distinction en signe de reconnaissance pour les nombreux services rendus à l’enseignement supérieur par cet éminent enseignant et qui vient également couronner son engagement à marcher dans les pas des aînés du Département de Sociologie-Anthropologie de l’Uac, le Professeur Albert Tingbé Azalou puis le Ministre honoraire des affaires étrangères, Nassirou Bako Arifari, après qui il devient Maitre de conférences. Après son Doctorat PhD en Socio-Anthropologie religieuse à l’Université de Göttingen (Allemagne), Dodji Amouzouvi poursuit ses études et travaux de recherches pour intégrer le corps enseignant de l’université d’Abomey-calavi. Il y gravit les échelons jusqu’à devenir Maitre de conférences en 2013 puis, trois ans plus tard, Professeur titulaire. Il capitalise une bagatelle d’expériences dans le monde universitaire, pour avoir été Secrétariat scientifique de la filière Sociologie de l’Ecole Doctorale Pluridisciplinaire de l’université d’Abomey-Calavi, Conférencier à la Chaire Unesco des Droits de la Personne et de la Démocratie puis membre du comité technique d’expert pour l’élaboration de la Politique Régionale de la Recherche Scientifique et depuis quelques années, Directeur général des établissements privés d’enseignement supérieur. Egalement auteur de plusieurs articles, ouvrages et documents scientifiques de référence publiés tant au Bénin qu’à l’extérieur, parmi lesquels on peut citer : « Quand l’état ne protège plus la terre! Les mécanismes religieux de sécurisation foncière à Djrègbé », « Enculturation and Merchant Logics in Religious Practice in Benin Republic », « Religion et violence en Afrique : Usages sociaux du « risque » chez les manifestants du « printemps » arabe », « Patients tuberculeux au Centre hospitalier d’Akron à Porto-Novo (Bénin) : Les usages socioreligieux d’une maladie chronique au cœur du dispositif médical », « Comment bokonon et marabouts figurent-ils parmi les entrepreneurs les plus riches ? Les savoirs para religieux et médicaux entre marchandisation, conversion et reproduction sociale à Savalou au sud-bénin », « Le marché de la religion au Bénin », Dodji Amouzouvi s’est bâtit une réputation dans le monde scientifique au point de se faire distinguer au rang de Chevalier de l’Ordre national du Bénin par le Président de la République, en récompense à ses loyaux services.
L’aboutissement d’un nouveau départ
Portant la voix des distingués au cours de la cérémonie solennelle qui a connu la présence des collègues, parents et amis dans les locaux de la Grande chancellerie, le Prof Dodji Amouzouvi a exprimé la gratitude des récipiendaires au Chef de l’Etat Patrice Talon, à la Grande Chancelière Koubourath Osséni aux Recteurs des différentes universités ainsi qu’à tous les acteurs qui ont contribué inlassablement à cette distinction. « Travailler dur pendant plusieurs années et obtenir une décoration n’est pas un projet individuel. C’est un travail d’équipe dans lequel tout notre entourage est impliqué et sollicité. Merci de nous avoir encouragés », a-t-il dit. A l’écouter, ces distinctions qui viennent couronner plusieurs années de recherches et de loyaux services rendus à l’enseignement supérieur, sont le signe d’un nouveau départ pour chaque récipiendaire. « Ce jour marque un aboutissement et un nouveau départ. Ces années passées furent denses en rencontres, en déception et dans cette ambiance de stress et d’efforts, nous avons donné le meilleur en passant les différents grades. Ces distinctions nous permettront de poursuivre avec abnégation notre parcours et de rester fidèles à la déontologie de notre métier. Nous garderons toujours en idée qu’à défaut d’être une étoile dans le ciel, nous tacherons d’être une lanterne sur terre », a-t-il indiqué.