« Ce sont des apatrides qui voulaient brûler le pays pour leur égoïsme. S’ils étaient si unis, ils auraient pu désigner en leur sein un candidat unique. Organiser une assise nationale aurait servi à quoi si eux-mêmes sont incapables de s’entendre ? Leur égoïsme et leur orgueil ont eu raison de la marmaille ». C’est en ces mots peu amers et très durs, que Benoît Illassa, ancien Ambassadeur du Bénin près de l’Organisation internationale de la Francophonie, a analysé l’échec de l’opposition face au régime Talon, dans une publication sur sa page Facebook mercredi 24 février 2021. « Ils critiquent les réformes institutionnelles intervenues, y compris la réforme constitutionnelle et la réforme du système partisan et que voyons-nous ? Ils présentent 19 candidats à l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Ils ont passé leur temps à critiquer la gouvernance de Patrice Talon sans jamais proposer de solutions alternatives crédibles », a-t-il ajouté. C’est donc l’artillerie lourde qu’a sortie l’ex-Ambassadeur, contre une opposition amorphe, incapable de se regrouper, de se discipliner derrière un leader charismatique, mais surtout incapable de proposer une alternative crédible au régime en place. Pour Benoît Illassa, « Ils ont donc bu le calice jusqu’à la lie, l’opposition béninoise. Voilà un conglomérat d’aigris, sans aucune ambition pour le développement du pays, sauf les rancœurs de leurs positions passéistes ». Face à cet amer constat d’échec, il conclut : « pour que le Bénin puisse continuer de se développer, nous avons l’impérieuse obligation de porter Patrice Talon en triomphe le 11 avril 2021».