C’est spontanément que les femmes battantes de la Commune d’Abomey-Calavi ont fait le déplacement de l’Ecole primaire publique (Epp) de la Zoca dans la Commune d’Abomey-Calavi. Avec chants, danses et cris de ralliement, mercredi 03 mars 2021, au truchement d’une déclaration de presse, le moment était à des mots d’ordre.
Deux, spécifiquement. 1er mot d’ordre : “Nous devons nous mobiliser pour les pousser à la victoire, une victoire claire”. 2ème mot d’ordre : “…nous passons par ce canal pour appeler toutes les forces réellement opposées au Président Talon à l’unité. Nous voudrions dire à nos frères et amis du parti les Démocrates que l’heure n’est plus à la division. C’est plus que jamais le moment pour l’opposition, la vraie, de se mettre ensemble pour le 11 avril 2021, afin que notre pays en finisse avec la dictature actuelle”.
Pour ces femmes, il y a urgence. Et, c’est en ce duo candidat, Corentin Kohoué et Iréné Agossa, qu’elles ont trouvé “le Président de la République qui va mieux nous écouter, qui va vieux s’occuper de nos problèmes et ceux de nos enfants”. “Aujourd’hui, nous avons la chance que des gens en qui nous avons entièrement confiance ont réussi à obtenir les parrainages nécessaires pour être retenus candidats à l’élection présidentielle. C’est un exploit, un acte de génie, impensable à l’ère de la rupture. Cela veut dire qu’ils ont réussi à être plus rusés plus que Patrice Talon sur son propre terrain. Lui qui a tout fait pour empêcher l’opposition de prendre part à cette élection. Mais nos candidats Kohoué et Agossa ont réussi, contre toute attente, à remplir toutes les conditions. Aujourd’hui, ils sont des candidats pleins, au même titre que Patrice Talon et sa colistière”, a laissé entendre leur porte-parole, Ioris Noudomessi. Pour les femmes battantes d’Abomey-Calavi, qu’il s’appelle Agossa ou Kohoué, il n’y a pas l’ombre d’un doute, ils sont issus de l’opposition. Et, clament-t-elles, en eux, réside la restauration de la confiance.