Le président Patrice Talon doit se mettre au-dessus de la mêlée. C’est du moins ce que pense le candidat recalé à la présidentielle du 11 avril, Yannick Emmanuel DOSSOU. Selon lui, L’arrestation de dame MADOUGOU, et curieusement, celle de nombreux de ses proches et partisans ces derniers temps, n’est pas de nature à arranger les choses et apaiser le climat social déjà tendu. Les raisons de cette interpellation, indique-t-il, sont sujettes à caution et ne garantissent pas un procès juste et équilibré. C’est pourquoi, il en appelle à l’esprit de responsabilité du chef de l’État, de savoir, toute proportion gardée, et de se mettre au dessus de la mêlée en dépassionnant le débat. « Face à cette escalade, qui n’est que le prolongement d’un désir de vengeance et de règlements de compte sans fin, entre deux éléphants qui se battent depuis des lustres et, maintes fois dénoncé par notre équipe, nous sommes au regret, de constater que ces agissements n’ont rien de républicain et ne favorisent pas la cohésion sociale et l’unité nationale auxquelles nous sommes attachés. C’était pour cette raison d’ailleurs, que nous proposions à notre peuple, à nos chers compatriotes, la troisième voie. Celle de la Réconciliation, du Rassemblement, de la Paix et de l’Unité nationale. Tellement, la fracture sociale est profonde et béante », fait-il savoir dans un communiqué en date du 04 mars 2021. Toutefois, il invite le président Patrice Talon à arrêter de déployer le rouleau compresseur, en procédant à la libération sans condition de tous les prisonniers politiques. « À une crise politique correspond une solution politique », souligne-t-il.