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Lancement de la 2e phase de la Route des pêches:35 km à bitumer pour la desserte et l’envol touristique

Publié le vendredi 5 mars 2021  |  La Nation
Hervé
© aCotonou.com par DR
Hervé Hêhomey,ministre des infrastructures et des transports
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Par Claude Urbain PLAGBETO,

Le ministre Hervé Hêhomey a procédé, ce jeudi 4 mars à Ouidah, au lancement de la deuxième phase des travaux d’aménagement et de bitumage de la Route des pêches et de ses bretelles, de la Route des esclaves et de la Corniche Est de Cotonou. Il s’agit d’un projet intégré à visée environnementale, touristique et économique pour embellir la côte du Bénin.


Les localités d’Adounko, Avlékété et Djègbadji dans la commune de Ouidah seront désenclavées avec la deuxième phase des travaux d’aménagement et de bitumage de la Route des pêches et de ses bretelles lancée ce jeudi à Djègbadji. Long de 21,38 km, le tronçon principal va d’Adounko à la Porte du non-retour en passant par Avlékété, pour 7,43 km en 2×2 voies et le reste en 1×2 voies, indique Serge Ahouandogbo, directeur général de la Société des infrastructures routières du Bénin (Sirb), maître d’ouvrage délégué.
La bretelle Adounko – Cococodji porte sur une longueur de 4,93 km et sera aménagée en 2×2 voies et le tronçon Porte du non-retour – Bouche du Roy, long de 2,36 km, sera fait en 1×2 voies, poursuit-il.
Le projet prend également en compte l’aménagement de la Corniche Est de Cotonou qui débute à la descente de l’ancien pont de Cotonou, longe la berge Est de la lagune et la mer au Sud et prend fin à la clôture Ouest de l’hôtel Plm Alédjo, pour une longueur totale de 2,2 km à aménager en 2×1 voie.
La grande attraction sera sans doute la Route des esclaves et ses aménagements connexes dont les travaux portent sur un linéaire total de 4,10 km.
Ces projets seront réalisés dans la continuité de la première phase de la Route des pêches sur le tronçon Cotonou – Adounko (12,5 km). Ils répondent à un triple objectif de mobilité et de desserte, de gestion environnementale et de mise en valeur des sites touristiques dans la zone côtière à Cotonou, Abomey-Calavi, Ouidah et Grand-Popo, souligne Hervé Hêhomey, ministre des Infrastructures et des Transports.



Les travaux sont confiés au groupement d’entreprises Sogea Satom Bénin/Sogea Satom UK qui s’affaire déjà sur le terrain, avec une mission de contrôle assurée par le groupement Louis Berger/ Horse.
Jean-Claude Codjia, préfet de l’Atlantique, a exhorté lesdites entreprises à honorer les engagements contractuels en livrant des ouvrages de qualité et en respectant le délai de 36 mois imparti pour les travaux.
Tout en insistant sur l’exécution « sans faille » des travaux, le ministre Hêhomey joint sa voix à celle du maire Christian Houétchénou de Ouidah pour encourager l’entreprise exécutante à privilégier la main-d’œuvre locale.
En réponse à la doléance du maire qui plaide pour l’avènement d’un projet spécial de rénovation des infrastructures routières dans la ville de
Ouidah, le ministre annonce qu’il y revient dans quelques jours pour procéder au lancement officiel des travaux de construction du pont sur le lac Toho au PK 0+500 de la route Pahou – Tori et des travaux d’entretien de la route Ouidah – Savi. Il exhorte les populations riveraines à la prudence et au sens de civisme en respectant les prescriptions qui seront données en vue d’amoindrir les perturbations de la circulation qu’engendreront les travaux sur les axes concernés.
Enfin la Route des esclaves !


Ouf ! Attendu depuis des lustres et promis par des gouvernements successifs, l’aménagement de la Route des esclaves sera une réalité dans quelques mois. Tronçon mémoire de la Traite négrière long de 4 km, il reliera la Route des pêches à la mythique et historique ville de Ouidah, partant de la Place aux enchères à la façade maritime (Porte du non-retour).
Cette route retrace le périlleux parcours des esclaves vendus comme de vulgaires marchandises, avec différentes escales : Maison fleurie, Arbre de l’Oubli, Cases Zomaï, Mémorial du Souvenir, Arbre du Retour, avant l’embarquement dans les cales des bateaux négriers.
Le pont sur le tronçon principal (3,5 km avec emprise entre 16 et 23 m) sera reconstruit ainsi qu’une bretelle de contournement de 600 m en 2×1 voie. Ces travaux auront un impact significatif sur les activités touristiques et constituent un véritable projet urbain et paysager avec un cheminement piéton qui permettra la mise en place d’un circuit de randonnée autour des sites sacrés comme la Place aux enchères, Zoungbodji, la Porte du Non-retour et le Comptoir colonial.
Vivement qu’un projet du ministère de la Culture et du Tourisme prenne en compte la réfection des statues marquant les différentes étapes, dont certaines sont peu ou prou dégradées. C. U. P.
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