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Affaire dite de déstabilisation du Bénin: Jacques Ayadji et Martin Assogba invitent les acteurs politiques à faire confiance en la justice

Publié le lundi 8 mars 2021  |  L`événement Précis
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© Autre presse par DR
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Président du parti Mouvement des Elites Engagées pour L’émancipation du Bénin, (Moele Bénin), Jacques Ayadji s’est invité dans le débat qui a cours depuis quelques jours et dans lequel l’opposante Réckya Madougou est placé en détention à la prison d’Akpro-Missérété. Invité de l’émission “L’entretien” de la chaîne de télévision E-Télé ce dimanche 07 mars 2021, Jacques Ayadji a indiqué que lorsqu’une affaire est pendante devant la justice, il n’est pas conseillé d’émettre son avis. Pour lui, il faut faire confiance à la justice et laisser l’enquête suivre son cours.
Jacques Ayadji lors de son allocution d’ouverture

Il faut laisser la justice faire son travail dans la sérénité. C’est l’invite du président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) aux acteurs politiques, toutes tendances confondues, qui se prononce ainsi dans l’affaire relative à l’arrestation de Reckya Madougou. Selon ses explications, les différents commentaires et interprétations qui sont faits par les acteurs politiques sont de nature à orienter les décisions judiciaires. « A Moele-Bénin, nous sommes des républicains, et on n’a pas à influencer la justice par nos déclarations », a-t-il fait savoir. Par rapport aux déclarations du ministre Modeste Kérékou qui estime être en possession de preuves accablantes, Jacques Ayadji a confié que seul le juge est habilité à analyser la qualité d’une preuve. L’invité de la journaliste Angèle Toboula a, en revanche, invité ceux qui mûrissent des plans diaboliques pour conquérir le pouvoir à la retenue. Selon lui, être recalé à une élection n’est pas une fin en soi. « Cela fait deux fois que nous avons été recalés pour des élections. Vous pouvez être recalés aujourd’hui et demain sera peut-être votre tour », a-t-il précisé citant en exemple le cas Abdoulaye Wade au Sénégal. Pour le président du Moele Bénin, Jacques Ayadji, « il faut savoir attendre son tour », et ne pas se précipiter, a-t-il laissé entendre.

Martin Assogba invite les Béninois à faire confiance à la justice
Martin Vihoutou Assogba, directeur exécutif de l’Ong ALCRER

Interrogé sur la détention préventive de Reckya Madougou, Martin Assogba, le Directeur exécutif de l’Ong Alcrer invite la population au calme. Pour lui, la candidate recalée pour la présidentielle prochaine a à faire avec la justice qui d’ici là va mettre la lumière sur les faits. « Pour le moment, comme le dossier se trouve dans la main de la justice, j’aurais souhaité que nous n’opinions pas trop sur la question. La vérité, nous le saurons au niveau de la justice », a tempéré Martin Assogba. S’’adressant à certaines opinions qui associent cette arrestation à des manœuvres politiques pour déstabiliser l’opposition, le président déclare que nous devons « rester sereins et faire confiance à notre justice ». Il rassure les Béninois de la transparence autour de cette enquête juridique tout en invitant au calme et à la paix.
« N’allons pas vite en besogne. Nous sommes dans une période très sensible », a rassuré le chantre de la lutte contre la corruption. L’essentiel, a ajouté cet acteur de la société civile, est la recherche de la paix durable et de la quiétude au sein de la population. Notons que la mise en cause Reckya Madougou a été arrêtée pour une supposée affaire de terrorisme contre le Bénin. Selon le procureur spécial de la CRIET, l’opération devait consister à financer des jeunes dans le but de saboter le scrutin du 11 avril prochain, en créant un climat de peur, à travers u plan d’assassinat de certains hommes politiques ainsi que des hommes de médias.

Yannick SOMALON et Alban Tchalla (Stag.)
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