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Affaire Réckya Madougou : Aucun signe d’acharnement politique contre elle

Publié le lundi 8 mars 2021  |  L`événement Précis
Reckya
© Ministère par DR
Reckya Madougou, Ministre de la Justice
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Reckya Madougou interpellée le 03 mars dernier est gravement mise en cause dans un complot visant à semer un vent de panique afin d’empêcher à tout prix le déroulement correct des prochaines élections. C’est ce qui ressort des premiers éléments de l’enquête ouverte le vendredi 26 février 2021 contre les nommés Ibrahim Mama Touré, Colonel de l’ex-gendarmerie à la retraite et Georges Sacca Zimé un retraité de la Direction du Trésor Public. L’enquête révèle pour le moment que la candidate disqualifiée et certains membres de sa formation politique ont formé le dessein de saboter le prochain scrutin en perpétrant des actes de terreur de grande ampleur.
Cette mission prévue pour se dérouler en plusieurs étapes devait commencer par le meurtre de l’ancien maire de Parakou, Charles Toko. Ensuite, il a été programmé l’élimination du député Rachidi Gbadamassi à l’occasion des obsèques de la première victime, de même que certains journalistes sont aussi ciblés dans cette mission. Selon les premiers éléments d’enquête, le Colonel Ibrahim Mama Touré commandité par Madougou, devrait recruter des jeunes afin d’exécuter cette manœuvre qualifiée d’acte de terrorisme par le Procureur spécial de la CRIET. Environ 50 millions versés à cet effet ont été saisis par la Police Républicaine lors de la transaction devant permettre au gendarme retraité d’entrer en possession des fonds. Filé depuis quelque temps par les services spéciaux, il a été pris la main dans le sac ainsi que Georges Sacca Zimé. C’est alors que confronté à des audios et des messages électroniques échangés avec leur commanditaire, les deux hommes sont passés aux aveux reconnaissant formellement avoir été entrepris par Reckya Madougou pour ladite mission. Il suffit d’écouter les audios pour s’en rendre compte : il y a bien des preuves matérielles qui ont obligé le juge des libertés à prononcer sa mise sous mandat de dépôt. A l’opposé, la police n’a pas arrêté Joël Aïvo ni Moïse Kérékou, deux opposants notoires qui se trouvaient pourtant dans le même véhicule ce mercredi 03 mars que l’ancienne ministre. Joël Aïvo a par exemple animé des meetings dans tout le pays, meetings au cours desquels il n’était pas du tout tendre avec le régime Talon. S’il n’a jamais été inquiété pour ses opinions, c’est parce qu’il n’a jamais été confronté à des preuves matérielles de tentative de déstabilisation du pays.

Alban Tchalla (Stag.)
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