La ministre des Affaires sociales plaide pour des mesures visant à accélérer le progrès vers l’égalité des sexes

Publié le mardi 9 mars 2021 | Xinhua

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Véronique Tognifodé Mèwanou, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance

La ministre béninoise des Affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, a exhorté dimanche soir à Cotonou tous les acteurs qui militent en faveur de l’égalité des sexes au Bénin à envisager des mesures et actions encore plus innovantes, adaptées aux réalités socio-culturelles du pays en vue d’éliminer les obstacles et à accélérer le progrès.

Il s’agit notamment selon elle des femmes leaders béninoises, des jeunes pousses ou "startups", des entrepreneurs sociaux, et enfin des partenaires techniques et financiers

Dans son message radiodiffusé à la veille de la célébration de la 26e édition de la Journée internationale de la femme (JIF) sur le thème : "Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde du COVID-19", Mme Tognifodé pense que si des efforts réels ont été fournis par le gouvernement et ses partenaires techniques au point où la femme béninoise est perçue de nos jours comme un agent de développement au même titre que l’homme, l’égalité réelle n’a pas encore été atteinte.

"Notre environnement socio-culturel n’est pas encore entièrement favorable à l’égalité homme-femme. Les femmes et les hommes n’ont pas encore atteint les mêmes droits : droits sociaux, droits économiques, droits politiques. C’est pourquoi il importe d’innover en recherchant des outils toujours plus modernes de consolidation et de pérennisation des acquis des investissements visant le renforcement du leadership féminin", a-t-elle souhaité, déplorant une inégalité croissante entre les deux sexes.

"Les femmes sont sous-représentées dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie. Cette sous-représentation constitue un obstacle qui les empêche d’être à l’origine ou d’avoir une influence déterminante sur les innovations nécessaires pour une transformation positive de la société", a-t-elle regretté.

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