Pas d’accord avec la classe politique de son pays, l’activiste Kèmi Séba constate que le Bénin est pris en otage par une oligarchie regroupée en deux clans : Patrice Talon et Yayi-Soglo.
Ni-Ni à la béninoise. Que ce soit du côté de Patrice Talon ou de l’autre côté avec Boni Yayi et Nicéphore Soglo, Kèmi Séba ne trouve pas de partenaire politique pour son idéal de gouvernance.
Réagissant à l’arrestation de l’opposante Reckya Madougou, le panafricaniste se désole d’une bivalence de la vie politique autour d’ " une oligarchie" regroupée en deux camps. « Il y a une grande partie de Béninois qui ne se reconnaissent NI DANS LA MAJORITE, NI DANS L’OPPOSITION. Il y a une grande partie de Béninois qui estime que la vie politique de notre pays est capturée par une oligarchie scindée en deux, l’un des camps étant dirigé par le président Talon, l’homme le plus riche du pays, et de l’autre, le clan des Yayi-Boni-Soglo et compagnie », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Selon le président de l’ONG Urgences panafricanistes, ces deux clans entretiennent des querelles internes au détriment des préoccupations urgentes nationales du Bénin. Le président de l’Ong Urgences panafricanistes voudraient bien que ces deux camps rivaux sachent qu’« il y a une majorité silencieuse de Béninois qui ne veut plus de ces querelles et de ces rancœurs entre personnes, mais qui veut simplement l’autodétermination de notre nation. Il y a une majorité qui veut revoir le Bénin montré sa vitalité et sa détermination ».
Pour Kèmi Séba le silence de ceux qui ne sont pas d’accord avec l’un comme l’autre des clans qu’il présente ne doit pas être pris pour une passivité sans limite.« Ne pensez pas que parce que cette majorité du peuple ne dit rien pour l’instant, cela signifie qu’elle se taira éternellement. Respectez le peuple, écoutez-le. C’est la seule voie du salut », conseille-t-il.