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Publication des échanges épistolaires pour dénoncer le complot contre le Bénin: Modeste Kerekou pose un acte républicain

Publié le mardi 9 mars 2021  |  Le Matin
Modeste
© aCotonou.com par DR
Modeste Kérékou,ministre des Petites et moyennes entreprises et de la Promotion de l’Emploi
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Dans l’affaire de dame Réckya Madougou, la sortie médiatique du ministre en charge des petites et moyennes entreprises, Modeste Kérékou relative au supposé échange via WhatsApp avec cette dernière, continue de défrayer la chronique. Depuis peu, des langues se délient. Mais à y voir de près, les révélations du ministre sont venues à point nommé et qu’il s’agit ici d’un acte républicain à saluer. Et pour cause!

’Pourquoi n’a-t-il rien dit depuis 2018 ? ; Pourquoi c’est maintenant cette révélation du ministre?’’ Cette sortie n’est pas politique ou de la manipulation ? Ce sont là entre autres interrogations et préoccupations de certains internautes et une frange d’observateurs et analystes politiques depuis la sortie médiatique du ministre Modeste Kérékou par rapport à cette supposée conversation entre dame Réckya Madougou et lui en date de 23 décembre 2018. Comme si le ministre Modeste Kérékou est un anencéphale pour bien réfléchir ou aviser son chef immédiat en l’espèce. En effet, de sources concordantes et selon le ministre lui-même lors de sa sortie, aussi reçu ses messages, il avait immédiatement informé son patron, le président Patrice Talon, qui a dit de banaliser cela. En oubliant que l’objectif du coup est plus large et grand. Autrement, son mutisme se justifie par l’ordre de son chef. Ce qui est normal. Car, un bon collaborateur devrait obéir et obtempérer les ordres de son chef hiérarchique. Ce qui fut fait dans le temps. «Quand j’ai reçu ces messages, j’ai immédiatement informé mon patron. Qui m’a dit de banaliser cela», dira le ministre. Donc contrairement aux langues qui se délient en la matière, le ministre Kérékou n’a pas décidé de son chef de ne pas réagir depuis le 23 décembre 2018. Mais il a plutôt choisi ou trouvé le bon moment pour sauver la République face à ce complot. C’est dire que chaque chose à son temps. Voilà donc le moment venu pour que le ministre Kérékou puisse libérer ou délivrer le pays. Sinon imaginer le nombre de probables victimes que le Bénin peut enregistrer si le coup aboutissait.

Faut-il le rappeler, lors de sa déclaration le vendredi 5 mars 2021, le ministre Modeste Kérékou a fait savoir qu’il aurait reçu le 23 décembre 2018 de dame Réckya Madougou, qui selon lui serait trompé de destinataire. Ces éclaircissements du ministre Kérékou, aux yeux des observateurs viennent renforcer les charges ou les chefs d’accusations de complot évoqués par le procureur de la Criet contre madame Réckya Madougou. ‹‹Le 23 décembre 2018, aux environs de 2h du matin, je reçois des messages WhatsApp d’un profil qui affiche le numéro togolais +228 93 39 33 39 avec la photo de dame Réckya Madougou. Surpris par la teneur des messages, j’ai tout de suite pris conscience de leur gravité et ai aussitôt fait une capture d’écran avant de répondre à l’expéditeur que je n’ai rien compris et de lui demander à qui j’avais à faire. C’est alors qu’avec empressement mon interlocuteur de l’autre côté a supprimé les messages. Je n’étais certainement pas la personne à qui elle adressait lesdits messages. Ensuite, la photo de dame Madougou a été retirée du profil pour être remplacée par une photo montrant des panthères. Là également j’ai fait une capture d’écran», a martelé le conférencier. Modesste Kérékou es encore allé plus loin et déclare : « Je ne pouvais pas continuer de me taire et ne pas éclairer l’opinion publique, étant un témoin vivant et détenant des preuves irréfutables que dame Madougou est mal intentionnée et conspire depuis bien longtemps contre notre pays». Par ailleurs, le ministre se dit prêt à l’expertise des services judiciaires pour authentifier les messages et leur capture. «Mon téléphone reste disponible pour toute expertise qu’il plairait à la justice béninoise d’ordonner aux fins d’authentifier les messages», a-t-il martelé.





Jean DOSSOU
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