De source digne de foi, l’ancien président de la République Nicéphore Dieudonné Soglo ne répondra pas lui-même à son assignation devant le Tribunal par les enfants de Moudjaïdou Soumanou, ambassadeur du Bénin au Koweït. Il n’est donc pas évident que les plaignants, les enfants de l’ancien ministre de l’Industrie et du commerce de Yayi Boni, qui veulent laver l’honneur de leur père et de la famille, voient l’ancien chef de l’Etat béninois et vice-président du Forum des anciens Chef d’Etat et de gouvernement d’Afrique, le 9 avril 2021 au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou. En lieu et place de Nicéphore Soglo, Titilola Faizath Soumanou, Kolawolé Abdel Fawaz Soumanou et Eyitayo Romziath Soumanou auront ses Avocats conseils à qui il a affecté la citation directe à comparaître. Il faut souligner que les enfants Soumanou reprochent au premier président de l’ère du Renouveau démocratique au Bénin, d’avoir vilipendé, injurié et porté gravement atteinte à l’honneur de leur géniteur lors de la réunion politique du Groupe national de contact le 28 février 2021 à Cotonou. Pour les requérants, l’ex-chef d’Etat béninois « a clairement cherché à nuire et jeter de l’opprobre » sur la famille et sur l’ambassadeur du Bénin au Koweit. Par ces motifs, ils demandent auprès du tribunal, une réparation de l’entier préjudice « évalué forfaitairement à la somme de cent millions (100 000 000) F CFA ». Cette somme est demandée, sans préjudice des conclusions qui pourront être prises par le ministère public. Les requérants demandent également entre autres la diffusion sur une quinzaine de médias de la décision de justice aux frais du président Soglo, au cas où il sera reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et le droit de développer toutes autres demandes utiles à la barre. Mais selon notre source, le concerné ne se retrouve pas dans cette assignation puisque ses commentaires seraient basées sur le livre autobiographique “Je ne suis pas un héros” du juge Angelo D. Houssou qui y a abordé l’affaire tentative d’empoisonnement de l’ex-chef de l’Etat Yayi Boni mettant en cause plusieurs acteurs dont Moudjaïdou Soumanou. La sentence, c’est le non-lieu prononcé par le Juge.