‘’Leadership féminin dans la vie associative et familiale : cas du LCI’’. C’est autour de ce thème que le Lions Club Ekpè Aqua Marina a organisé le mercredi 10 mars dernier une causerie dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme. A ce sujet, Chloé Balanos, marraine de l’évènement, a étalé son histoire à succès en la matière. Intervenant depuis le Cameroun, elle tenu en haleine toute l’assistance internaute pendant une demi-heure. Pour elle, le thème qui a fait l’objet de réflexion revêt une importance capitale reconnue dans toute association, car à l’international, le taux de féminisation est de 37% et dans nos districts respectifs, c’est entre 20 et 45%. « J’encourage vos districts à dépasser la barre des 20% et je pense que c’est possible, c’est faisable. Tout dépend de vous. Malgré l’évolution de la femme à l’international, l’Afrique hésite encore à mettre une femme à la tête de notre association. Il a fallu de longues années de combat pour réussir à m’imposer dans la cour des hommes, pour mériter le respect en désamorçant les préjugés et les clichés les plus tenaces sur le continent. Mon combat était destiné à démontrer que les femmes constituent une force positive souvent ignorée, à consacrer la reconnaissance et l’implication de la femme dans les politiques de développement sur le continent, à favoriser l’équilibrage pour les femmes dans le lionnisme, à imprégner l’idée que la femme est la clé du changement… ».
Pour la conférencière Marie-Odile H. Comlanvi, Past President 2016-2017 du Club Cotonou Camélias, les femmes Lions rencontrent assez de difficultés dans leur rôle de leaders. Il s’agit entre autres de la conciliation de la vie familiale, professionnelle et les obligations de service, des heures et de la durée des réunions, du cumul de responsabilités qui occasionne l’inactivité de certains membres, de la multiplicité des souscriptions. A cela s’ajoute le manque de respect mutuel, notamment les écarts de langage, la divergence dans la solidarité entre membres, les insuffisances de capacités, notamment la maîtrise de l’outil informatique. Face à cette situation, elle a proposé le respect de l’engagement, la bonne gestion du temps, le renforcement des capacités, la culture de l’amitié, du vivre ensemble, du respect de soi et des autres.