Des scènes de violence se sont produites à Bantè, suite à la remise d’une convocation de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) au maire de la commune. Edmond Laourou Babalèkon dit ce qu’il pense de cet appel à comparaître de la juridiction spéciale.
Le maire de Bantè ne se reproche « absolument rien ! », selon ses propres mots. Edmond Laourou Babalèkon indique qu’il n’a été informé de quel que procédure judiciaire à son encontre. Tout est parti, selon lui, d’une rumeur distillée sur les réseaux sociaux. Il se dit cependant inquiet.« Ah oui ! Je crains pour moi-même. Je ne crains pas parce que j’ai fait quelque chose », a confié Edmond Laourou Babalèkon. « La convocation nous a été décernée par un huissier de Porto-Novo. C’est un peu comme si nous n’avons plus d’huissier à Abomey. Je suis du ressort d’Abomey, allez-y comprendre quelque chose », a-t-il précisé. A en croire, il n’était pas présent à la mairie lorsque les populations s’en sont pris aux forces de l’ordre. Edmond Laourou Babalèkon n’a pas manqué de condamner l’attitude des ses administrés.
Les scènes de violence de vendredi dernier ont occasionné plusieurs blessés parmi les forces de sécurité à Bantè.