Alors que le président est candidat à sa réélection dimanche 11 avril, ses adversaires dénoncent la prolongation de son mandat et un musellement de l’opposition.
Le choix de l’heure n’est pas anodin. Mardi 6 avril, quelques minutes après minuit, des manifestants ont sillonné les rues de Cotonou, capitale économique du Bénin, de Tchaourou, commune d’origine de l’ancien président Thomas Boni Yayi, ou de Savè, fief de l’opposition, pour réclamer le départ immédiat du président Patrice Talon. Aux cris de « Talon dégage ! » ou « Cinq ans c’est cinq ans, pas un jour de plus », ils ont exigé la fin du mandat de celui qui se présentera comme le grand favori à sa réélection dimanche 11 avril. Quelques incidents, comme des pneus brûlés sur la place de l’Etoile-Rouge à Cotonou, ont été signalés.... suite de l'article sur LeMonde.fr