Alors que l’Afrique essaie de rattraper son retard dans la vaccination contre le Covid-19, les dernières annonces du régulateur européen risquent d'y mettre un coup de frein. Mercredi, l'Agence européenne du médicament a reconnu « un lien possible » entre le vaccin AstraZeneca et de « très rares » cas de thromboses. A cela s'ajoute une méfiance envers les vaccins qui reste toujours élevée sur le continent.
C’est le vaccin le plus utilisé en Afrique, et celui qui suscite le plus d’inquiétudes. AstraZeneca, peu cher et facile à stocker, a déjà été distribué à une trentaine de pays africains, à hauteur de 24 millions de doses, selon l’Organisation mondiale de la santé.
L’OMS a de nouveau préconisé son utilisation jeudi 8 avril lors d’un point de presse en ligne, malgré la polémique autour de ses effets secondaires. « Lorsqu’on oppose les risques, qui sont extrêmement limités, aux bénéfices potentiels conférés par ce vaccin : réduction des cas sévères, réduction des cas d’hospitalisations et de la mortalité ; les bénéfices sont largement en faveur de la poursuite de la vaccination avec AstraZeneca », a déclaré Richard Mihigo, coordinateur du programme de vaccination de l’OMS.... suite de l'article sur RFI