Tandis que des violences ont éclaté dans plusieurs localités du nord du pays, les partisans de Patrice Talon assurent qu’il s’agit d’un phénomène « circonscrit » qui n’aura pas d’incidence majeure sur le déroulement du scrutin.
« Coup K.O. » ou chaos électoral ? C’est, en substance, les deux visions antagonistes que proposent les deux pôles du spectre politique béninois, à la veille du premier tour de la présidentielle du 11 avril. Les partisans du président sortant, candidat à un second mandat, espèrent que l’élection sera « pliée » dès dimanche soir, et que le ticket Patrice Talon-Mariam Chabi Talata l’emportera largement face aux concurrents Alassane Soumanou-Paul Hounkpè et Corentin Kohoué-Irénée Agossa. La frange radicale de l’opposition, dont une large partie des leaders vit à l’extérieur du pays, continue en revanche d’assurer que le scrutin ne se tiendra pas dans de bonnes conditions.... suite de l'article sur Jeune Afrique