Le président de la République Patrice Talon a rendu visite aux agents des Forces de défense et de sécurité blessés par balles lors des violences préélectorales au centre et au nord du pays. Il est allé leur témoigner toute la gratitude de la nation.
« Moi je leur tire chapeau, je suis venu leur exprimer toute la reconnaissance de la nation. Je suis venu leur exprimer notre gratitude, dire que c’est des héros et que nous saurons leur apporter les soins nécessaires quel que soit ce que ça va couter pour leur rétablissement prompt sans séquelle », a déclaré le chef de l’Etat après avoir décrit brièvement les conditions dans lesquelles ces hommes en uniforme ont été touchés, et s’est dit meurtri.
« Je suis meurtri parce que j’ai vu combien des gens qui sont allés servir la nation, dégager simplement les barrages qui ont coupé le pays en deux, et qui ont fait l’objet de tirs nourris pendant cette noble mission d’ouverture des voies pour relier le nord et le sud pour que les pays de l’hinterland qui utilisent notre port reçoivent leurs marchandises, leurs médicaments, parce que si on n’avait rien fait du tout ça aurait duré combien de temps ? Qu’est-ce que le pays serait devenu… ? », se demande-t-il. Le chef de l’Etat martèle également que les auteurs, coauteurs et autres personnes impliqués dans ces faits répondront de leurs actes.
Il compte faire en sorte qu’à l’avenir, de telle situation ne se répète plus jamais au Bénin. Patrice Talon dit s’y engager et invite les uns et les autres à s’y engager également. « Je veux dire devant vos caméras, aux uns et aux autres, que je crois que le pire est derrière nous. Nous allons œuvrer ensemble à réparer ce qui ne va pas, à instaurer un climat de sécurité, de paix afin que ces gens de choses n’arrivent plus jamais. Moi je m’y engage et je voudrais que les uns et les autres s’y engagent également et que même le béninois lambda chez lui dans son quartier, dans son village, s’y engage. C’est mon exhortation pour que nos difficultés, nos heurts, nos différends, nos controverses ne nous amènent plus à ce genre de choses qui sont inacceptables », a indiqué le chef de l’Etat.