A la date du lundi 19 avril, les services de la Cour constitutionnelle ont enregistré zéro recours contre la victoire du duo Talon-Talata au premier tour de la présidentielle du dimanche 11 avril dernier. Ce qui balise le chemin pour une rapide confirmation du triomphe du président Patrice Talon et de sa colistière Mariam Chabi Talata.
Patrice Talon définitivement réélu à la tête du Bénin pour les cinq prochaines années. La nouvelle n’est pas encore officielle mais elle ne tardera pas à tomber. Selon des informations concordantes, aucun recours n’a été formé, à la date du lundi 19 avril, par les duos Soumanou-Hounkpè et Kohoué-Agossa contre les résultats provisoires proclamés par la Cour constitutionnelle, mercredi 14 avril dernier. Lesquels résultats donnent le duo Talon-Talata vainqueur au premier tour du scrutin avec des voix largement au-dessus de la majorité absolue des suffrages valablement exprimés.
Conformément à la loi électorale, après l’annonce des résultats provisoires par la Cour, les candidats à la présidentielle disposent de cinq jours pour introduire de recours et les sept sages disposent de cinq nouveaux jours pour statuer sur le ou les recours et proclamer les résultats définitifs.
Dans le cas actuel, la Haute juridiction, en l’absence de tout recours contre la victoire du duo Talon-Talata, dans le délai prescrit par la loi, confirmera sans doute la réélection du président Patrice Talon. On apprend que l’audience plénière spéciale au cours de laquelle les résultats définitifs de la présidentielle seront annoncés, est prévue pour se tenir le mercredi 21 avril prochain.
D’après certains observateurs de la vie sociopolitique béninoise, le silence des deux duos, candidats malheureux à la présidentielle était bien prévisible puisque ces challengers de Patrice Talon et Mariam Chabi Talata ont reconnu leur défaite seulement quelques heures après le verdict provisoire de la Cour constitutionnelle. Ce qui présageait de leur intention de ne pas introduire de recours auprès de la juridiction constitutionnelle. Ainsi, sans surprise, les duos Soumanou-Hounkpè et Kohoué-Agossa