Un a un, la Police Républicaine est aux trousses des auteurs d’actes de vandalisme et de troubles à l’ordre public pendant la période électorale. De façon méthodique, tout est mis en place pour situer les responsabilités, surtout dans les cas des violences qui ont secoué une partie du pays, la veille et le jour du scrutin. Certains l’ont d’ailleurs déjà compris et ont pris la poudre d’escampette. D’autres par contre sont interpellés dans plusieurs localités, voire déposés dans les prisons, en attendant leurs jugements conformément à la loi. Et les interpellations vont sans doute se poursuivre, au rythme de l’évolution des enquêtes. Le Chef de l’Etat, dans sa déclaration il y a quelques jours s’est d’ailleurs offusqué contre les agressions à l’intégrité des citoyens et de la nation qui deviennent récurrentes. Pourtant, déjà à la veille des élections, les procureurs de la République avaient mis en garde les fauteurs de troubles contre les risques qu’ils encourent. Ils avaient souligné que des sanctions sont prévues par les dispositions du code électoral, du code pénal, du code du numérique et du code de l’information et de la communication. Les actes de nature à entraver le bon déroulement du processus électoral, dans le but de créer un climat de peur pour amener les citoyens à s’abstenir d’accomplir leur devoir civique, les outrages et violences aux agents électoraux, la destruction de matériels électoraux et plus généralement toute atteinte à l’ordre public, exposent les auteurs, coauteurs et complices à des sanctions. Le Procureur Spécial de la Criet veille au grain.