Bénin – Emprisonnements tous azimuts des opposants: Léandre Houngbédji répond à Robert Dossou

Publié le vendredi 23 avril 2021 | beninwebtv.com

© Autre presse par DR
Wilfried Léandre Houngbédji Directeur de la Communication à la Présidence de la République du Bénin

Wilfried Léandre Houngbédji, Directeur de communication de la présidence du Bénin et Me Robert Dossou, ancien présidnet de la cour constitutionnelle et Avocat de Reckya Madougou et de Joël Aïvo

Me Robert Dossou, ancien président de la cour constitutionnelle, avocat de Reckya Madougou et du professeur Joël Aïvo, évoquait mardi dernier, ses inquiétudes sur les arrestations tous azimuts des opposants. Des inquiétudes auxquelles a répondu Wilfried Léandre Houngbédji sur RFI ce jeudi 22 avril 2021.

Me Robert Dossou s’inquiète des arrestations d’avant et après le scrutin présidentiel du 11 avril 2021. Pour lui, la pouvoir en place arrête « les intellectuels qui ont pris l’habitude en démocratie de s’exprimer librement sur tous les sujets qui interpellent le citoyen ».

A l’en croire, Dossou, la démocratie béninoise est confisquée avec des arrestations tous azimuts.

« Je suis préoccupé parce que c’est la première fois que nous faisons une élection présidentielle en république du Bénin, précédée d’arrestations, suivie d’un flot d’arrestations ».

Robert Dossou
En réponse aux inquiétudes de Robert Dossou, Wilfried Léandre Houngbédji lui propose une porte de sortie. « Il fera sa plaidoirie devant la Criet, du reste », a-t-il recommandé.

« J’ai entendu votre invité, Robert Dossou, dire que, il se passe des choses dans ce pays (Bénin Ndlr), que, en 50 ou 60 ans, il n’avait jamais vu », a-t-il relevé, avant d’estimer que ce qui a changé, c’est que désormais le sens de responsabilité prévaut au Bénin.

« C’est que il n’y a plus de place pour l’impunité. Le policier, l’enseignant, le douanier, ce n’est pas parce que l’on serait un intellectuel que pour vous, que l’on devrait consacrer l’impunité et protéger les crimes ».

Wilfried Léandre Houngbédji
Mieux, il donne l’exemple des Etats-Unis qui, malgré la fin de la présidentielle, condamnent les fauteurs de troubles.

« 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗮𝘂𝘅 𝗘́𝘁𝗮𝘁𝘀-𝗨𝗻𝗶𝘀, 𝗮𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹’𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗲𝗿𝗺𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀, 𝗶𝗹 𝘆 𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟬 𝗮𝗿𝗿𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗶𝗲́𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝘁𝘁𝗮𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗮𝗽𝗶𝘁𝗼𝗹𝗲, 𝗺𝗮𝗱𝗮𝗺𝗲 ? 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗲𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗮𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗳𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗴𝗶𝗹𝗲𝘁𝘀 𝗷𝗮𝘂𝗻𝗲𝘀 𝘀𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗮𝗰𝗵𝗲𝘃𝗲́𝗲𝘀, 𝗶𝗹 𝘆 𝗮 𝗲𝘂 𝗮𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗱’𝗮𝗿𝗿𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗮𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗮𝗺𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝗻𝗲 𝗴𝗲̂𝗻𝗲 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲 ? 𝗣𝗮𝗿𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱 𝗾𝘂𝗲 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗻𝗼𝗿𝗺𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲. »

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