La commune d’Abomey-Calavi est toujours en proie à une insécurité en matière foncière. S’il est vrai que sous le régime du nouveau départ, le gouvernement a mis un terme à plusieurs conflits domaniaux, la mayonnaise peine à prendre au niveau de la cité dortoir. Le conflit qui oppose la collectivité Dossou-Yovo Vigan à ses rivaux sur la question des propriétés dont elle a hérité de leurs ancêtres dure depuis des lustres avec ces diverses fortunes. Au tribunal de la commune d’Abomey-Calavi, la matière est connue, mais un verdict qui clarifie et situe les uns et autres sur leurs intérêts peine à prendre corps.
Le moins qu’on puisse dire, la Collectivité Dossou-Yovo Vigan, propriétaire des terres de Togbin plage, prise d’assaut par plusieurs groupes, ne parvient pas à surmonter les nombreux obstacles qui se dressent sur le chemin de la jouissance d’un héritage très convoité. Que la justice joue sans parti pris sa partition dans ce dossier, c’est la soif des fils, filles et petits fils Dossou-Yovo. Malheureusement, ça traine, et chaque jour, de nouvelles têtes se réclament propriétaires d’un domaine qui date de plusieurs décennies. Dans le cas d’espèce, un nouveau bras de fer oppose le groupe du sieur Azonwakin Claude, revendiquant le titre de représentant de la succession, et le représentant nommé Dossou-Yovo Michel Armand. Une chose est claire, les conflits domaniaux à Abomey-Calavi sont loin de prendre fin, et méritent l’attention des autorités au plus haut niveau.